Politique

Les candidats à la présidentielle en RDC appellent à une action urgente pour « sauver » les élections

Les candidats à la présidentielle en RDC appellent à une action urgente pour « sauver » les élections

Six candidats à la présidentielle en République démocratique du Congo, dont les principaux rivaux du président Félix Tshisekedi, ont appelé à une action urgente pour prévenir d’éventuelles fraudes lors des prochaines élections générales, dans une déclaration commune, les candidats ont promis de travailler ensemble pour éviter toute falsification des résultats et ont appelé la Commission électorale à prendre un certain nombre de mesures, notamment la publication des listes électorales et le dessin des cartes des bureaux de vote.

Tous les candidats de l’opposition ont exprimé leurs inquiétudes quant à d’éventuelles fraudes électorales et au manque de transparence. Le communiqué indique : « Après toute cette ambiguïté et ce manque de sérieux qui ont caractérisé tous les processus pré-électoraux… il est nécessaire de prendre des mesures urgentes quelques jours avant la campagne électorale pour sauver le processus électoral », les candidats ont notamment pointé la mauvaise qualité des cartes d’électeurs distribuées, qu’ils jugeaient illisibles, ainsi que les retards dans la publication des listes électorales et des bureaux de vote. Le communiqué indique que le déploiement d’observateurs électoraux est impossible car le nombre exact de bureaux de vote et leur emplacement n’ont pas été annoncés, parmi ses signataires figurent le lauréat du prix Nobel de la paix Denis Mukwege ; l’ancien gouverneur de la province minière du Katanga, Moise Katumbi ; Et le vice-champion de l’élection présidentielle de 2018, Martin Fayulu, selon ce que Reuters a rapporté, un porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante congolaise (CENI) n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.

La période précédant les élections congolaises prévues le 20 décembre est pleine de tensions. Les alliés internationaux et les groupes de défense des droits de l’homme ont accusé les autorités de réprimer l’opposition et la liberté d’expression, accusations que le gouvernement a démenties, l Cour suprême a rejeté une affaire visant à empêcher le chef de l’opposition Moise Katumbi de se présenter aux élections présidentielles en remettant en question sa nationalité. Katumbi, dont le père était italien, est considéré comme l’un des principaux rivaux du président sortant Félix Tshisekedi lors des élections de décembre. Le tribunal a jugé lundi que le procès était « sans fondement ». L’avocat de Katumbi, Hervé Diakizi, a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que son client avait une nationalité autre que congolaise.

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