Au moins six personnes ont été tuées et dix autres blessées dans un « affrontement » entre soldats et hommes armés soutenant le gouvernement dans l’est de la République démocratique du Congo, selon des sources locales et médiatiques. L’accident s’est produit dans le village de Mugroa, à environ 15 km de la ville de Goma, selon une source sécuritaire, les nouvelles unités des Forces armées de la République démocratique du Congo arrivées se sont disputées avec les jeunes du groupe appelé « Wazilindo ».
La même source a ajouté que les deux camps ont échangé des tirs après l’escalade des affrontements, tuant 6 personnes et en blessant 9 autres, cet incident survient au moment où les combats se poursuivent sur plusieurs fronts contre les rebelles du M23 au nord de Goma, poussant les habitants à fuir leurs maisons, un leader de la société civile près de Goma, Mambo Kawaya, a rapporté à l’AFP que six personnes avaient été tuées et dix blessées. Un membre de la Protection civile, Adolph Moher, a déclaré qu’un soldat, un policier et quatre civils avaient été tués, ajoutant que « le bilan est encore préliminaire ». Trois autres sources ont fait état d’un bilan similaire, même si le nombre de blessés rapporté par chaque source variait. Les détails du dernier échange de tirs entre soldats et combattants de « Wasilindo » n’étaient pas clairs, l’incident s’est produit après que des affrontements ont éclaté le mois dernier avec les rebelles du M23, mettant fin à des mois de calme relatif dans la région. Le groupe M23, dirigé par les Tutsis, contrôle le territoire depuis qu’il a lancé une attaque en 2021 qui a contraint plus d’un million de personnes à fuir leurs foyers.
Les milices sont actives en République démocratique du Congo depuis des décennies, car elles sont un héritage des guerres régionales qui ont eu lieu dans les années 1990 et au début du millénaire. Plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis et la France, ont conclu que le Rwanda soutenait le M23, ce que Kigali nie.
