Politique

Le Double discours : Accusations de normalisation et les liens complexes de l’Algérie

Le Double discours : Accusations de normalisation et les liens complexes de l'Algérie

En Algérie, une rupture fondamentale se dessine, marquée par le rejet de tout attachement religieux, clanique ou à une autorité religieuse établie. Le régime dirigé par le président Tebboune et la clique du général Chengriha s’érige en opposition à toute identité arabe, islamique et berbère. Leurs hostilités s’étendent des querelles avec les pays arabes, de l’océan au Golfe, à des relations tendues avec nos voisins immédiats. Cette attitude accroît notre isolement et ternit notre réputation régionale. Tebboune, affichant un penchant étrange pour les premiers colonisateurs, semble préférer les relations avec des usurpateurs étrangers, comme en témoigne sa soumission envers Erdogan, le président turc, et sa servilité envers Macron, le président français.

Le comportement du régime militaire reste incompréhensible. Accusant les pays arabes de normalisation, il exprime hostilité et haine, même en l’absence de relations complètes de ces pays avec Israël. Ceux-ci sont engagés dans des mémorandums d’accord, des relations de bon voisinage et des échanges commerciaux visant une solution pacifique au conflit israélo-palestinien et la promotion de la paix régionale. Dans le même temps, la Turquie maintient des relations diplomatiques complètes avec Israël, avec des visites présidentielles officielles régulières tout au long de l’année.

Notamment, la Turquie se positionne en tant que principal fournisseur de produits avec Israël, exportant notamment ciment et fer utilisés dans la construction des colonies en Palestine. De plus, elle assure la maintenance du matériel militaire israélien, contribuant ainsi à la tragédie qui se joue en Palestine. Les relations entre la Turquie et Israël vont au-delà de transactions commerciales, dépassant les quinze milliards de dollars, comprenant des traités et accords signés par Erdogan avec l’entité sioniste. Cela soulève la question de qui mérite vraiment d’être boycotté et confronté : Erdogan de Turquie, qui fournit des armes à Israël, ou les pays arabes cherchant une solution pacifique pour les Palestiniens en maintenant des liens de communication avec les Israéliens ?

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