Politique

Le Tchad et la Mauritanie s’apprêtent à dissoudre le groupe du G5 Sahel

Le Tchad et la Mauritanie s'apprêtent à dissoudre le groupe du G5 Sahel

Le Tchad et la Mauritanie, les deux pays restants du groupe du G5 Sahel, ont annoncé qu’ils ouvraient la voie à la dissolution de la coalition régionale chargée de lutter contre le terrorisme après le retrait des trois autres pays, les deux pays ont déclaré dans un communiqué que le Tchad et la Mauritanie « prennent note et respectent la décision souveraine » du Burkina Faso et du Niger de se retirer de la coalition, à l’instar de ce qu’a fait le Mali. Le communiqué ajoute que les deux pays « mettront en œuvre toutes les mesures nécessaires conformément à l’accord fondateur du Groupe des Cinq, en particulier l’article 20 ».

La clause stipule que la coalition peut être dissoute à la demande d’au moins trois États membres. Les cinq pays ont créé ce groupe en 2014, puis déployé une force militaire commune pour lutter contre le terrorisme avec le soutien de la France, au moment où la violence terroriste se propageait fortement dans ces pays. Cependant, les chefs militaires du Burkina Faso, du Niger et du Mali ont accusé Paris de jouer un rôle exagéré après des années de déploiement français sur leurs terres, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé samedi dans un communiqué avoir décidé de « se retirer de toutes les instances affiliées au G5 Sahel, y compris la force conjointe ». Ouagadougou et Niamey ont ajouté dans le communiqué que « l’organisation fait face à des difficultés pour atteindre ses objectifs ». Pire encore, les ambitions légitimes de nos pays, qui sont de faire de la région du G5 Sahel une région de sécurité et de développement, sont freinées par des routines institutionnelles d’une époque antérieure, qui nous convainquent que notre chemin vers l’indépendance et la dignité n’est pas compatible avec la participation. dans le G5 Sahel sous sa forme actuelle.

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Depuis la création de la Force conjointe antiterroriste, la violence a continué de se propager, tuant des milliers de civils et de combattants et en déplaçant des millions. Cette force a également contribué à l’instabilité politique dans la région, qui a été le théâtre d’un certain nombre de coups d’État militaires.

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