La junte militaire au pouvoir au Niger a annoncé que les forces françaises achèveraient leur retrait du pays d’ici le 22 décembre, le conseil militaire au pouvoir a déclaré dans un communiqué que « le processus de désengagement, qui a débuté en octobre, se déroule de manière coordonnée et sûre ».
Il a souligné qu' »il ne reste plus que 157 militaires, issus pour la plupart des équipes chargées de la logistique, et que leur retrait sera achevé dans les prochains jours, avec le départ de l’ensemble de l’unité française, selon le calendrier fixé par Paris et Niamey », en octobre dernier, la France a annoncé le début du processus de retrait de ses forces du Niger, suite à une demande des autorités nigériennes.
Il y avait 1 500 soldats français au Niger, et 1 000 soldats au Tchad, après avoir été contraints de se retirer du Burkina Faso et du Mali, suite au changement de pouvoir dans ces deux pays, en août dernier, les autorités militaires du Niger ont décidé d’expulser l’ambassadeur de France dans le pays, en réponse aux actions de la France, « qui sont contraires aux intérêts du Niger », et lui ont donné 48 heures pour quitter le pays.
Le 27 juillet, les soldats de l’armée nigérienne ont annoncé le limogeage du président du pays, Mohamed Bazoum, son arrestation à sa résidence et la fermeture des frontières du pays, une décision rejetée par les pays occidentaux, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a également imposé des sanctions au Niger et a fait allusion à la possibilité d’une intervention militaire pour rétablir Bazoum dans ses fonctions.
