Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré qu’il espérait que les parties à la crise sur la question du barrage de la Renaissance permettraient à l’Union de fournir une assistance pour résoudre les différends en suspens entre elles.
Il a souligné que l’Éthiopie et le Soudan souhaitaient une plus grande participation à la médiation africaine sur la question du barrage de la Renaissance, mais l’Égypte a des réserves à ce sujet étant donné l’existence d’un processus qui avait déjà commencé à Washington.
Il a ajouté que la question est laissée aux parties, mais « nous espérons qu’elles permettront à l’Union africaine, à ses bons offices et à ses expériences de contribuer à résoudre les différends en suspens car elles sont d’accord sur un grand nombre de questions ».
Le Président a noté que ces types de problèmes devraient être résolus pacifiquement, de préférence par les Africains eux-mêmes.
De son côté, l’ambassadeur d’Éthiopie au Caire, Marcus Tekle, a exprimé l’espoir qu’un accord sur le barrage de la Renaissance serait trouvé dans les 6 prochains mois, avant l’arrivée de la saison des pluies, car son pays retiendra l’eau pour la deuxième fois pour remplir le réservoir du barrage.
Pour sa part, le Soudan a souligné l’importance de la poursuite des négociations en tant que seul moyen de résoudre les différends existants entre Khartoum, Le Caire et Addis-Abeba concernant le grand barrage de la Renaissance éthiopienne.
Cela est venu avec une intervention du sous-secrétaire aux Affaires étrangères Mohamed Sharif Abdullah lors d’un événement du ministère, en collaboration avec les ministères de l’Irrigation, des Ressources en eau, de la Culture et de l’Information, avec des ambassadeurs du Groupe européen et des Amériques, sur les derniers développements dans les négociations sur le barrage Renaissance et la position du Soudan sur le dossier, selon ce que rapporte l’Agence de presse soudanaise (SUNA).
