Politique

Installation du Comité de Supervision du Dialogue pour la Paix au Mali

Installation du Comité de Supervision du Dialogue pour la Paix au Mali

Les membres du Comité de supervision du dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation ont été installés dans leurs nouvelles fonctions à Bamako, au cours d’une cérémonie présidée par le Président par intérim, le colonel Assimi Goita, ce comité, dont la création a été annoncée la semaine dernière, composé de 140 membres et dirigé par l’ancien Premier ministre du Mali, Ousmane Isoufi Maiga, est chargé de préparer et d’organiser le dialogue entre les Maliens, qui vise à ramener la paix dans les cœurs et à restaurer l’histoire fraternité entre tout le peuple du Mali.

Le chef de l’autorité de transition a déclaré : « Oui, le Mali a été ébranlé, mais il n’est pas tombé, contrairement à certaines attentes », ajoutant : « Nous le devons à notre histoire ancienne, caractérisée par la présence de grands empires et de royaumes qui a réalisé un mélange social et culturel qui a abouti à l’établissement de sociétés qui ont toujours vécu en harmonie. » Et l’intégration, « Au niveau social, nos ancêtres ont établi des institutions et des relations sociales qui ont créé l’harmonie et la solidarité entre les individus et les groupes. Parmi ces institutions, on peut citer la parenté humoristique (sinagoya), considérée comme un véritable ciment social, tissant des relations quasi sacrées entre les différentes ethnies, le colonel Asimi Goita a souligné : « Même au plus fort de la crise multiforme que traverse notre pays, et même si les agences de l’État se sont retirées de certaines zones, c’est le tissu social empreint de solidarité et d’humanité qui a permis à la population de se supporter pour mieux se soutenir affronter l’avenir ».

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Le président malien a critiqué les ennemis de son pays qui ont tenté de « créer des malentendus au sein de notre population pour l’entraîner dans des conflits au sein et entre les communautés », soulignant que « beaucoup de nos communautés ont été choquées par les massacres de femmes, d’enfants et de personnes âgées ». De même, nos forces de défense et de sécurité, dans leur mission souveraine de protection des terres, des personnes et des biens, ont payé un lourd tribut.

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