Politique

Mali : Goita reçoit la Charte pour la paix et la réconciliation et souligne son objectif : « panser les blessures profondes »

Le président de transition du Mali, le général Assimi Goita, a reçu la Charte nationale pour la paix et la réconciliation lors d’une cérémonie officielle au Centre international de conférences de Bamako. Dans son allocution, il a souligné que « la Charte est le fruit d’un dialogue national inclusif et souverain, libre de toute ingérence étrangère ». Il a ajouté que la Charte « vise à panser les blessures profondes laissées par des années de crises multiformes et à jeter les bases d’un Mali apaisé, uni et tourné vers l’avenir ». Goita a souligné « les défis géopolitiques auxquels le Mali est confronté », dénonçant « certaines interventions extérieures qui ont fragilisé l’État et exacerbé les tensions sociales ».

Il a salué « la résilience du peuple malien, l’engagement des forces de défense et de sécurité, et la sagesse collective qui a permis un retour progressif à la paix ». Il a considéré cette charte comme « non seulement un texte symbolique, mais une véritable feuille de route pour la reconstruction d’un Mali fort, uni et stable », appelant les Maliens à en mettre en œuvre le contenu et à « en faire un pilier durable de la paix », la présidence malienne a expliqué que la charte de la paix « a été élaborée dans un esprit de consultation inclusive et comprend 16 titres et 106 articles, couvrant les dimensions essentielles du développement économique, social, culturel et institutionnel du pays ».

Elle a précisé que la charte « résultait d’une initiative du Président de la Transition, annoncée dans son discours à la nation en décembre 2023 ». La charte aborde des questions clés, notamment la gouvernance, la justice, la jeunesse, la lutte contre la corruption et la cohésion sociale, et attend d’être examinée par le Conseil national de transition (Parlement) avant d’être officiellement ratifiée par le président de la transition. La charte est le fruit de consultations de six mois annoncées précédemment, dont les conclusions ont été rédigées par un comité dirigé par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufé Maïga.

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