Politique

La CEDEAO lève les sanctions strictes imposées au Niger

La CEDEAO lève les sanctions strictes imposées au Niger

Le bloc régional ouest-africain, la CEDEAO, a déclaré qu’il lèverait les sanctions sévères contre le Niger alors qu’il cherche une nouvelle stratégie pour dissuader les trois pays dirigés par la junte de se retirer de l’union politique et économique, une décision qui menace l’intégration régionale, après des négociations à huis clos, la CEDEAO a déclaré qu’elle avait décidé de lever les sanctions contre le Niger, notamment la fermeture des frontières, le gel des avoirs de la banque centrale et la suspension des transactions commerciales avec effet immédiat, et a déclaré dans un communiqué que cela avait été fait pour des raisons humanitaires. Dans son communiqué, la CEDEAO a réitéré son appel à la libération de Bazoum et a demandé à la junte militaire de fournir « un calendrier acceptable pour la transition ».

Il a également déclaré qu’il avait levé certaines sanctions contre la Guinée dirigée par la junte, qui n’a pas déclaré vouloir quitter la CEDEAO, mais, comme d’autres pays de la junte, ne s’est pas engagé sur un calendrier de retour à un régime démocratique. Omar Touray, chef de la Commission de la CEDEAO, a déclaré que certaines sanctions ciblées et sanctions politiques étaient toujours imposées au Niger, sans entrer dans les détails. Le communiqué ajoute que le bloc « exhorte en outre les pays à reconsidérer cette décision à la lumière des avantages dont bénéficient les États membres de la CEDEAO et leurs citoyens dans la société », plus tôt, le président de la CEDEAO, Bola Tinubu, a déclaré que le bloc devait reconsidérer sa stratégie dans sa tentative de persuader les pays de rétablir l’ordre constitutionnel, exhortant le Niger, le Burkina Faso, le Mali et la Guinée « à ne pas considérer notre organisation comme un ennemi ».

  Conflit au Tigré : des milliers de personnes fuient la province éthiopienne par crainte d'une bataille "ethnique" imminente

Cette décision sera considérée comme un geste d’apaisement alors que la CEDEAO tente de convaincre les trois nations militaires de rester dans l’alliance vieille de près de 50 ans, et leur sortie prévue créera un dilemme compliqué pour les flux commerciaux et de services du bloc, qui sont une valeur d’environ 150 milliards de dollars par an.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top