Politique

Le plus grand parti d’opposition au Tchad accuse le général Déby d’avoir « assassiné » son chef pour l’empêcher de participer aux élections

Le plus grand parti d'opposition au Tchad accuse le général Déby d'avoir « assassiné » son chef pour l'empêcher de participer aux élections

Le parti de Yahya Dillo Djirou, principal parti d’opposition tchadien, a accusé mercredi l’armée d’avoir « exécuté son chef à bout portant » pour l’empêcher de se présenter aux élections présidentielles prévues deux mois plus tard contre son cousin, chef du parti au pouvoir. junte militaire, le général Mohamed Idriss Déby Itno, « C’est une exécution. Ils l’ont abattu à bout portant pour l’exécuter parce qu’il était devenu une nuisance », a déclaré à l’AFP le secrétaire général du Parti socialiste sans frontières, Robert Gump.

Depuis jeudi, les proches de Delo diffusent sur leurs réseaux sociaux une photo, dont l’authenticité n’a pas encore été vérifiée, montrant le corps d’une personne ressemblant au défunt opposant avec des traces de balle visibles dans la tête, le parti et d’autres opposants accusent les autorités d’avoir « assassiné » Yahya Dello Jiro (49 ans) au siège du parti pour l’exclure de l’élection présidentielle prévue le 6 mai, un porte-parole du Parti socialiste sans frontières a pointé du doigt la Garde présidentielle, unité d’élite de l’armée chargée de la sécurité du chef de l’Etat, pour avoir mené l’attaque contre le siège du parti au centre de N’Djamena, des journalistes de l’Agence France-Presse ont vu des camions remplis de membres de la Garde présidentielle coiffés de leurs « chapeaux rouges » distinctifs se diriger à grande vitesse vers le siège du parti, avant que des tirs nourris d’armes automatiques et des explosions ne se fassent entendre depuis le bâtiment assiégé, mais le ministre de la Communication, Abdul Rahman Kalam Allah, a déclaré à l’AFP : « Nous n’avons exécuté personne ».

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Il a ajouté : « Il a refusé de se rendre, et il y a eu un échange de balles, et il n’y a pas eu d’exécution » dans cette attaque qui, selon lui, a entraîné la mort de quatre soldats et de trois membres du parti, accusant Dilo d’avoir « lui-même ouvert tir sur les forces de sécurité », parallèlement, le calme est revenu à N’Djamena vendredi, deux jours après l’attaque meurtrière, et la plupart des blindés et des militaires déployés mercredi ont disparu.

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