Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a annoncé hier, lundi, que le Soudan serait officiellement retiré de la liste du terrorisme.
Pompeo a déclaré dans un communiqué que cela représente un changement fondamental dans les relations bilatérales entre les deux pays vers plus de coopération et de soutien à la transition démocratique au Soudan.
Il a ajouté que le retrait du nom du Soudan de la liste du terrorisme « a été réalisé grâce aux efforts du gouvernement civil de transition à Khartoum, qui a ouvert la voie à une nouvelle ère loin du régime (du président déchu Omar) Al-Bashir ».
À son tour, l’ambassade de Washington à Khartoum a déclaré que la décision d’annuler la désignation du Soudan comme « État sponsor du terrorisme » prendra effet à partir d’aujourd’hui, 14 décembre, après l’expiration de la période de notification de 45 jours au Congrès.
À son tour, le président du Conseil de souveraineté, Abdel Fattah al-Burhan, a déclaré que retirer le nom de son pays de la liste des «États parrainant le terrorisme» soutiendrait la transition démocratique et augmenterait les chances de succès de la période de transition.
Cela est venu dans son tweet sur Twitter aujourd’hui, commentant l’activation par Washington de sa décision d’annuler la désignation du Soudan en tant que «État sponsor du terrorisme».
« Cette décision contribuera à soutenir la transition démocratique et augmentera les chances de réussite de la période de transition et le bien-être du peuple soudanais », a ajouté al-Burhan.
De son côté, le Premier ministre Abdullah Hamdok s’est félicité, dans un message sur Facebook, de l’annulation de la désignation du Soudan comme «État sponsor du terrorisme».
«Aujourd’hui, nous rendons toute notre histoire, la civilisation de notre peuple, la grandeur de notre pays et la vigueur de notre révolution à la communauté internationale en tant que pays épris de paix et force de soutien à la stabilité régionale et internationale», a-t-il ajouté.
Le premier ministre a déclaré que cette réalisation contribuait également à «créer de nouvelles possibilités d’emploi pour les jeunes et de nombreux autres aspects positifs».
