Politique

Les ministres de la Défense du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire se rencontrent alors que la menace terroriste s’intensifie

Les ministres de la Défense du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire se rencontrent alors que la menace terroriste s'intensifie

Les ministres de la Défense des États voisins d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, ont tenu une réunion en conjonction avec la menace croissante du terrorisme et les relations tendues entre les armées des deux pays à la frontière, tandis que les deux pays ont exprimé un grand optimisme pour surmonter leurs différences et unir leurs efforts pour lutter contre le terrorisme, le ministre ivoirien de la Défense, Tinie berahima Ouattara, a déclaré que son gouvernement avait soumis une demande de rencontre directe avec les autorités du Burkina Faso, qui était représenté lors d’une réunion avec le ministre burkinabé de la Défense, le général Kassoum Coulibaly.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion, le ministre ivoirien de la Défense a déclaré: « nous quittons la réunion le cœur plein de joie, nous avons passé en revue tous les dossiers de coopération “ Je peux confirmer que la réunion aboutira à un nouveau départ dans les relations entre le Burkina Faso et la Côte d’ivoire”. Ouattara a ajouté qu’il y a des points en suspens qui doivent d’abord être surmontés avant d’avancer, et bien qu’il n’ait pas révélé la nature de ces points en suspens, il a souligné que la fraternité qui unit les peuples des deux pays nous oblige à faire tous les efforts pour garder les deux peuples unis, le ministre de la Défense du Burkina Faso, général et membre du conseil militaire au pouvoir dans le pays, a souligné après la fin de la réunion: “nous espérons que ce sera un nouveau départ, afin de lutter contre le terrorisme dans la sous-région, et de faire face aux différents défis sécuritaires représentés par les réseaux de contrebande transfrontaliers”.
Quant aux relations entre les deux peuples, Coulibaly a souligné qu’il n’y a aucun moyen de rompre la communication entre les deux peuples, ni d’arrêter le dialogue entre les deux gouvernements, puis a ajouté dans le même contexte: “nous avons hâte de vivre dans un champ commun de sécurité, de Fraternité et de convivialité, alors je vous dis, chers frères, que vous êtes chez vous, car ce qui nous sépare n’est qu’une ligne virtuelle imaginaire”.

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