Politique

Sommet sud-africain sur la lutte contre le terrorisme à Maputo

Sommet sud-africain sur la lutte contre le terrorisme à Maputo

Les dirigeants de l’Afrique australe se sont réunis dans la capitale mozambicaine, Maputo, pour discuter des moyens d’aider à combattre les extrémistes qui ont tué des milliers de personnes et déplacé des dizaines de milliers de personnes dans le nord du Mozambique, riche en gaz.

Le sommet s’inscrit dans le cadre des efforts de la Communauté de développement de l’Afrique australe, un organe régional qui comprend 16 pays, pour identifier la meilleure façon de répondre à la menace extrémiste qui pèse sur le Mozambique.

Les dirigeants régionaux se sont également réunis au Botswana le mois dernier pour discuter de la même question et ont convenu de « diriger l’achèvement d’une réponse régionale globale ».

Bien qu’il continue de discuter du conflit sanglant avec le groupement régional de 16 membres, le président mozambicain Felipe Nyusi n’a pas formellement demandé d’assistance, condition nécessaire pour que le groupe intervienne militairement.

Le Mozambique a jusqu’à présent compté sur ses forces et ses sociétés militaires privées dans sa lutte contre les extrémistes.

Une insurrection extrémiste sur une période de trois ans à Cabo Delgado a fait plus de 2200 morts, selon Armed Conflict Site & Event Data Project.

Plus de 355 000 personnes ont été chassées de chez elles, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

La violence extrémiste menace également les investissements de plusieurs milliards de dollars des entreprises internationales pour exploiter les réserves de GNL du Mozambique le long de la côte de l’océan Indien dans la province de Cabo Delgado.

  Le Mozambique forme une force spéciale pour lutter contre le terrorisme

Selon les experts, ce qui a commencé avec le mouvement de quelques dizaines de jeunes chômeurs et désaffectés inspirés par l’idéologie extrémiste, est aujourd’hui devenu une force d’environ trois mille personnes.

Au sud, la capitale de la province, Pemba, et les environs ont été submergés par des familles fuyant la violence.

Les agences internationales de secours, notamment le Programme alimentaire mondial, le Comité international de la Croix-Rouge et Médecins sans frontières, s’emploient à fournir de la nourriture et des services d’urgence aux personnes déplacées.

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