Politique

Le Rwanda nie toute responsabilité dans l’attaque d’un camp de déplacés en RDC

Le Rwanda nie toute responsabilité dans l'attaque d'un camp de déplacés en RDC

Le Rwanda a nié les accusations américaines selon lesquelles ses troupes auraient attaqué un camp de personnes déplacées dans l’est de la République démocratique du Congo et a plutôt accusé les milices qui, selon lui, étaient soutenues par l’armée congolaise de l’attaque, le Département d’État américain a déclaré dans un communiqué que les États-Unis condamnaient fermement l’attaque qui a fait au moins neuf morts en République démocratique du Congo. Le communiqué américain indique que l’attaque a été lancée à partir de positions contrôlées par les Forces de défense rwandaises et le groupe rebelle M23 soutenu par le Rwanda. Elle a ajouté que les États-Unis étaient “profondément préoccupés par la récente expansion des Forces de défense rwandaises et du mouvement M23” dans l’est du Congo.

La porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a nié que les FDR soient derrière l’attaque et l’a imputée aux milices soutenues par l’armée congolaise. “ Les Forces de défense rwandaises, une armée professionnelle, n’attaqueront jamais les personnes déplacées”, a- t-elle déclaré dans un article sur le site Web X, accusant les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) hors-la-loi et les milices wazalindo (armée congolaise) soutenues par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) d’avoir commis ce genre d’atrocités.

Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont un groupe hutu fondé par des responsables hutus qui ont fui le Rwanda après avoir organisé le génocide de 1994 alors que les wazalindo sont une secte chrétienne. L’offensive des rebelles du M23, qui dure depuis deux ans, s’est rapprochée de la ville de Goma, dans l’est de la Rdc, ces derniers mois, incitant des milliers de personnes à chercher refuge dans la ville depuis les zones environnantes.

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Dans les détails, didice Metema, le chef de la région du LAC Vert où l’incident s’est produit, a déclaré avoir vu les corps de sept enfants et de deux hommes dans le camp. Mitema a ajouté que plusieurs autres personnes avaient été blessées et que le nombre de morts pourrait augmenter. Marion njafo, une dirigeante de la société civile à Goma, a déclaré que trois bombes étaient tombées sur le camp. « Nous avons déjà enregistré 13 morts, dont des femmes et des enfants. Il y a aussi environ 30 blessés », a-t-il déclaré”.

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