Politique

Algérie : Le régime des généraux nie l’existence de prisonniers politiques malgré l’arrestation de milliers de citoyens libres

Algérie : Le régime des généraux nie l'existence de prisonniers politiques malgré l'arrestation de milliers de citoyens libres

Bien que tout le monde sait que les autorités algériennes ont arrêté environ deux mille personnes à travers tout le pays après les manifestations anti-régime des généraux qui ont éclaté le 22 février 2019, appelant au renversement du régime militaire et à la création d’un État civil …

En effet, depuis le début des manifestations, des milliers d’Algériens libres ont été arrêtés et des dizaines d’Algériens ont été assassinés à la suite d’accidents de la circulation prémédités et commis par les services de renseignement algériens. En outre, les autorités ont banni des dizaines de sites Internet d’information hostiles au régime des généraux et les sites Web politiques des opposants et a fait perturber les services Internet avec lesquels les manifestants communiquent et documentent les violations du régime des généraux.

Par conséquent, les organisations internationales ont appelé les autorités algériennes à s’engager à respecter le droit de rassemblement pacifique en autorisant les manifestations et en adoptant des moyens non violents pour réagir avant de recourir à la force et en prenant des mesures pour empêcher la violence entre partisans et opposants du gouvernement et libérer toutes les personnes arrêtées uniquement pour avoir exercé pacifiquement leurs droits ainsi que cesser d’interférer dans les sites d’information et les services Internet.

Malgré cette situation désastreuse, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, est sorti en toute insolence et au comble de la contradiction, pour dire qu’il n’y a pas de prisonniers d’opinion en Algérie et qu’il est de notre devoir de protéger le régime et de ne pas permettre la complaisance face aux instigateurs des manifestations, ce qui montre la grande stupidité de ceux qui dirigent l’Algérie.

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