Le discours sur le marathon que traverse l’Iran, avec d’autres puissances régionales, est évident ces dernières années sur la scène africaine, surtout si la discussion se limite aux pays de l’Afrique subsaharienne, afin d’implanter son influence culturelle et idéologique à travers plusieurs outils, dans son ensemble, le soft power iranien en Afrique doit être appréhendé dans le contexte des déterminants qui gouvernent les orientations de la politique étrangère iranienne envers le continent, ou en d’autres termes les raisons qui poussent l’Iran à avancer dans la mise en place des bases de sa diplomatie active en Afrique, qu’il poursuive les outils du soft power ou du hard power.
Les mouvements iraniens ont réussi à consolider son influence sur la scène africaine, et cela n’est pas démontré par la présence iranienne dans le détroit de Bab al-Mandab et la mer Rouge, par lesquels passe environ 13% du volume du commerce mondial, de sorte que l’Iran exploite ce rôle qu’il joue en Afrique. En plus de ses autres rôles dans la région arabe; Pour émerger comme puissance régionale.
La deuxième de ces incitations est la richesse du continent africain en ressources naturelles. Par exemple, mais sans s’y limiter, le continent africain possède environ 21% des réserves totales d’or dans le monde, et un pays comme l’Afrique du Sud possède environ 56% des réserves totales d’or africaines, tandis que la Tanzanie en possède près de 10% des réserves totales d’or sur le continent, et l’Afrique du Sud possède environ 97% des réserves de platine du continent africain, et le pays de l’Angola est riche de trois principales ressources naturelles, à savoir: le fer, le pétrole brut et les diamants, et est considéré comme le troisième plus grand pays africain dans la production de pierres précieuses.
