Politique

Le candidat de Madagascar à la tête de l’Union africaine s’engage à mettre en œuvre de nouvelles réformes plus audacieuses

Richard Randrimandratu, le candidat choisi par Madagascar pour présider la Commission de l’Union africaine, a exprimé ses ambitions s’il était élu pour succéder à Moussa Faki Mahamat en 2025, « Je souhaite partager mes idées directement avec les chefs d’Etat et de gouvernement, en utilisant leurs ministres des Affaires étrangères comme médiateurs clés », a-t-il expliqué dans une interview au journal Africareport. Je préfère une approche ciblée, zone par zone. Bien sûr, nous sommes un peu en retard par rapport aux autres candidats, mais je ne pense pas que cela sera un obstacle. La clé ici est de transmettre les bons messages.

Il a ajouté : « Madagascar est située dans une région pacifique d’Afrique, libre de conflits armés avec ses voisins, et je crois pouvoir offrir différents points de vue sur les questions qui touchent le continent, bénéficiant d’une certaine distance par rapport aux conflits directs qui sont en cours de secouer la région du Sahel, ou la région de la Corne de l’Afrique ou la région des Grands Lacs. Si je suis élu à la tête de la Commission, j’utiliserai cette distance pour fournir des réponses appropriées aux dirigeants d’État et de gouvernement lorsqu’ils demanderont notre assistance, en particulier sur les questions critiques liées à la paix et à la sécurité sur le continent, concernant ses priorités en tant que président, il a expliqué : « Nous devons poursuivre les réformes initiées par la Commission sortante et celles initiées par le président Paul Kagame depuis 2016.

Cela vaut non seulement pour l’organisation de l’Union africaine, mais aussi pour son financement. Après près de 10 ans, nous entrons dans une deuxième phase, qui nous oblige à lancer de nouvelles réformes plus audacieuses», il a ajouté : « Je donnerai la priorité aux réformes que la Conférence des chefs d’État et de gouvernement considère comme les plus urgentes », ils prendront des décisions sur la mise en œuvre des politiques pour le continent, et ma priorité sera d’écouter leurs souhaits d’aller de l’avant avec l’ambitieux Agenda 2063 ».

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