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Six soldats français ont été blessés dans l’explosion d’une voiture piégée dans le nord du Mali

Six soldats français ont été blessés dans l'explosion d'une voiture piégée dans le nord du Mali

L’armée française a déclaré que six soldats de la force française « Barkhane » avaient été blessés, dans un attentat suicide par une voiture piégée dans le nord du Mali.

L’attaque visait un convoi opérationnel de la force «Barkhane», accompagné de soldats maliens, dans la région des trois frontières (Mali, Burkina Faso et Niger).

Le communiqué publié par l’armée française indiquait que le véhicule piégé «voyageait à toute vitesse» vers l’arrière du convoi, avant d’être intercepté par un véhicule de combat blindé pour protéger le reste de la force.

Et le communiqué a poursuivi: «Devant cette manœuvre, le conducteur du véhicule (attaquant) a activé sa charge explosive». La même source a ajouté que six soldats français ont été blessés, mais leurs blessures ne sont pas graves.

Ces soldats ont été transportés par hélicoptères à Gao, dans le nord du Mali, dont trois qui doivent être évacués aujourd’hui, samedi, vers la France.

Cette attaque est la troisième du genre en moins de deux semaines, après le meurtre de 5 soldats lors de deux opérations armées la semaine dernière, dans une escalade soudaine qui coïncide avec l’annonce par Paris de sa volonté de négocier avec les groupes armés locaux, à l’exclusion d’Al-Qaïda et de l’Etat islamique, selon les déclarations du ministre français de la Défense. Il y a quelques jours.

Paris entend réduire le nombre de ses forces militaires dans la région sahélienne de l’Afrique, dite «force Barkhane», qui est intervenue au Mali pour la première fois le 1er août 2014 au nom de «la lutte contre le terrorisme».

Dans le même ordre d’idées, des hommes armés non identifiés ont tué deux membres de la gendarmerie malienne, vendredi midi à Liri, district de Niafunci dans l’État de Tombouctou, dans le nord-est du Mali.

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L’incident a eu lieu vers 14 h 30 au niveau de l’abattoir de la ville, selon la même source qui a indiqué que ces hommes armés se sont emparés des armes des gendarmes après avoir commis leur crime. Une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs, selon Studio Tamani, une émission quotidienne de radio d’information sur le Mali.

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