Politique

Le peuple tunisien se soulève contre Kais Saied, serviteur des généraux algériens, sous le slogan « La Tunisie est plus grande que toi et de l’Algérie »

En raison de la politique du président Kais Saied, qui a transformé la Tunisie en une Wilaya algérienne arriérée dans tous les domaines, le pays connaît une vague de colère populaire depuis une semaine. Les protestations bruyantes ont pris une ampleur remarquable dans la capitale tunisienne, en solidarité avec les habitants de la région d’El Mzouna, suite à la mort de trois élèves (âgés de 18 à 19 ans) et à la blessure de deux autres, causées par l’effondrement d’un mur de leur lycée dans la ville d’El Mzouna, située au centre du pays.

 

Les manifestants dans la capitale ont organisé une marche massive, qui a débuté depuis le théâtre municipal au centre-ville jusqu’au siège du ministère de l’Intérieur, avec la participation d’activistes de la société civile et d’étudiants universitaires. Les protestataires ont brandi des slogans affirmant le droit du peuple à s’exprimer et à manifester, critiquant la détérioration des conditions du pays et la dégradation des services dans le secteur de l’éducation. Ils ont dénoncé ce qu’ils qualifient de négligence des responsables ayant conduit à la mort des trois élèves à El Mzouna, exigeant l’ouverture d’une enquête immédiate, la reddition de comptes des responsables et l’accélération de la maintenance et de la rénovation des établissements éducatifs délabrés, en particulier dans les régions marginalisées.

Selon des vidéos publiées par des activistes sur les réseaux sociaux, la ville d’El Mzouna a été le théâtre, après les funérailles, de l’incendie de pneus et de manifestations de centaines de jeunes en réaction à la tragédie. Les manifestants se sont rassemblés devant un poste de la Garde nationale (gendarmerie) dans cette ville marginalisée, réclamant « la justice ». Ils ont également scandé des slogans hostiles aux autorités, notamment « La Tunisie est plus grande que toi et de l’Algérie », visant le président Kais Saied, accusé d’arrogance et d’être une marionnette aux mains des généraux algériens, qui le soutiennent avec des aides financières à chaque crise économique en Tunisie.

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Ces manifestations bruyantes ont coïncidé avec le début du procès des accusés dans l’affaire de « complot contre la sécurité de l’État » et avec des rassemblements de protestation organisés par les partisans du Front de salut national (coalition de partis d’opposition) devant le tribunal de première instance de Tunis. Ces derniers ont dénoncé la décision de la justice tunisienne de tenir le procès à distance et ont exigé la libération des prisonniers politiques.

Dans ce contexte d’événements graves et précipités que traverse la « Wilaya tunisienne algérienne », l’organisation Human Rights Watch a publié un communiqué déclarant que les autorités tunisiennes ont fait de « la détention arbitraire » un pilier central de leur politique « répressive », en arrêtant des dizaines d’opposants. L’organisation a souligné le recours croissant du gouvernement à la détention arbitraire et aux poursuites judiciaires motivées par des raisons politiques pour intimider, punir et réduire au silence ses critiqueurs. Le communiqué a appelé à « la libération immédiate et inconditionnelle » des détenus, à l’abandon des accusations portées contre eux, et a tenu les autorités tunisiennes responsables de la santé des détenus et du respect de leurs droits humains.

De son côté, la Fédération internationale des droits humains (FIDH) a tiré la sonnette d’alarme face aux événements graves en Tunisie. Dans un communiqué, elle a appelé à la mise en place urgente d’une commission internationale pour soutenir les libertés en Tunisie, soulignant « le besoin pressant d’empêcher la Tunisie de sombrer dans la dictature et la misère économique ». La FIDH a noté que la plupart des leaders des partis politiques, y compris Abir Moussi et Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha, deux des principaux opposants à Saied, sont en prison dans le cadre d’autres affaires judiciaires.

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