En Algérie, le régime des généraux pousse ses derniers cris d’agonie, dansant la danse du coq égorgé, sa dernière prestation avant une fin imminente. Sur le plan extérieur, la politique irresponsable des militaires a conduit à la perte de tous nos alliés naturels : la France, l’Espagne, la Russie et la Chine. Nous sommes entrés en conflit avec les pays voisins, ouvrant des fronts inutiles contre le Mali, le Niger, la Libye et le Maroc. Quant à nos frères arabes, il ne nous reste plus que la petite Wilaya de Tunis, une Tunisie qui s’est jetée dans les bras des généraux, elle-même au bord du gouffre.
Sur le front intérieur, la situation est catastrophique : une tension populaire suffocante, la faim, la pauvreté, le chômage, la prostitution, l’homosexualité, les ordures, la saleté et des maladies infectieuses qui ravagent la santé et la vie des citoyens. Au milieu de ce désastre, il ne manque plus qu’un déluge pour engloutir la bande du palais d’El Mouradia dans son entièreté. Dans une scène qui résume l’ampleur de l’injustice et de l’oppression exercées par le régime des généraux, les épouses des prisonniers politiques ont choisi de descendre dans les rues, non pas pour exiger la liberté absolue de leurs maris et fils, mais simplement pour demander des procès équitables après six années d’incarcération arbitraire, de torture et d’intimidation sans aucune procédure judiciaire légale.
Six années ont suffi à transformer leurs proches d’êtres vivants en cadavres, rendus sous forme de squelettes portant les stigmates silencieux d’une mort atroce, due à des grèves de la faim ou à une famine systématique. Ces femmes sont sorties pour défendre les droits humains les plus élémentaires, piétinés par un régime qui se nourrit de répression et de famine pour faire taire les voix libres. La clique maléfique, qui prétend représenter le peuple, se tient nue devant le monde, révélée comme un outil de répression qui n’hésite pas à affamer les détenus jusqu’à la mort. C’est le cri des mères et des épouses qui refusent de se soumettre à la logique de la tyrannie, dévoilant le vrai visage d’un régime qui ne connaît que le langage de l’oppression et de l’injustice, incapable d’offrir la moindre parcelle de justice à son peuple.
Pire encore, ces femmes ont elles-mêmes été victimes de violence et de terreur dans les rues. Les sbires de la bande au pouvoir les ont aspergées de pesticides et de produits chimiques, causant cécité, difficultés respiratoires et évanouissements. Cinq épouses de prisonniers politiques ont été emmenées dans des caches secrètes des services de renseignement, où elles ont été filmées nues et violées avec une extrême violence. Après 48 heures, elles ont été jetées sur une autoroute, dans l’indifférence totale d’un appareil médiatique servile, uniquement capable de glorifier la clique des généraux et leur président fantoche, Tebboune.
