Politique

Pour stopper la propagation du terrorisme et de la criminalité, les pays occidentaux envisagent la création d’un nouvel État dans le sud de l’Algérie

Après les plaintes des pays voisins de l’Algérie – Libye, Niger, Mali, Mauritanie et Maroc – accusant cette dernière de propager le chaos, le terrorisme, la traite humaine et le trafic de drogue dans la région, de nombreux rapports internationaux ont confirmé que les pays occidentaux, notamment la France et les États-Unis, souhaitent établir de nouveaux États dans le sud algérien pour contenir les activités terroristes et criminelles. Cette démarche coïncide avec le démantèlement par le président Trump de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), ce qui ouvre la voie à une intervention accrue de la Chine dans plusieurs régions.

Les rapports ajoutent que personne n’anticipait des changements aussi rapides dans la politique étrangère américaine sous Trump, s’éloignant du système établi après 1945. Victoria Coates, vice-présidente de la sécurité nationale et de la politique étrangère à l’Heritage Foundation, a déclaré : « Il ne s’agit pas de Trump abandonnant l’ordre de l’après-Seconde Guerre mondiale, mais plutôt de reconnaître que nous ne vivons plus dans cette ère. Le paysage géopolitique a changé, et de nouveaux États émergeront, particulièrement en Afrique. Comme le Soudan a été divisé, d’autres grands pays le seront aussi ». En Algérie, tout le monde sait que les habitants des Wilayas sahariennes du sud sont des citoyens de quatrième classe, souffrant de marginalisation et d’injustice, vivant dans des conditions primitives. Ils constituent une bombe à retardement, prête à exploser à tout moment, alimentée par une situation tragique et des conditions de vie archaïques.

La situation dans le sud algérien résulte d’une mauvaise planification et d’une gestion administrative et politique défaillante, dont les habitants du sud sont les premières victimes. Leur colère a atteint son paroxysme, leur patience est épuisée, et ils se sont soulevés pour revendiquer leurs droits, devenus pour eux des rêves utopiques. Cependant, leurs appels restent sans réponse. Depuis l’indépendance formelle de la France, aucun gouvernement n’a répondu à leurs besoins. Aucun hôpital n’a été construit pour leur éviter de longs déplacements vers la capitale pour se faire soigner. Sur le plan éducatif, les enfants doivent parcourir des dizaines de kilomètres pour atteindre une école, ce qui pousse de nombreux parents à arrêter la scolarité de leurs enfants, en particulier des filles.

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En outre, les habitants du sud sont privés d’usines et d’infrastructures de base, et les opportunités d’investissement, qui pourraient réduire le chômage, sont inexistantes. Ce dernier pousse les jeunes à s’exiler à l’intérieur de leur propre pays. Les problèmes s’accumulent : logements insalubres, chômage, dégradation du secteur de la santé, services défaillants, coupures fréquentes d’électricité et réseaux téléphoniques faibles, voire inexistants dans certaines zones. Il est scandaleux et criminel que l’Algérie, qui dépend à 95 % des exportations de pétrole et de gaz du Sahara depuis l’indépendance, impose à ses habitants des conditions de vie quasi préhistoriques.

Les projets de développement et économiques promis par l’État sont restés sur le papier ou, pour ceux entamés, inachevés. Quant aux fonds de soutien, ils arrivent au compte-gouttes dans les régions du sud, une grande partie étant détournée en raison de l’absence de contrôle et de compétences nécessaires pour impulser un changement effectif. Ainsi, avec l’accord de tous et le soutien des États-Unis, le sud algérien revendiquera son indépendance du régime des généraux.

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