Une fois de plus, la bande au pouvoir dans notre pays prouve que les slogans de « soutien à la Palestine » ne sont qu’une façade diplomatique creuse et un rideau noir cachant les actes ignobles de cette mafia, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières. Cela s’est manifesté après que le ministère de l’Intérieur a refusé d’autoriser une marche populaire pacifique prévue dans la capitale en solidarité avec le peuple palestinien face aux massacres israéliens continus à Gaza.
La décision a été prise par un subterfuge administratif flagrant : le ministère a convié 12 organisations politiques de premier plan à se contenter d’un rassemblement en salle fermée, sous prétexte des « règles d’organisation des réunions publiques », dans une tentative désespérée de neutraliser la portée symbolique de la rue, que la clique des généraux redoute, de peur que les manifestations ne se tournent vers le palais d’El Mouradia au lieu des consulats occidentaux.
L’ironie criante est que cette interdiction survient alors que la machine de propagande des médias algériens aux ordres des généraux, qualifiés de « canalisations sanitaires », ne cesse de diffuser un discours populiste sur le refus de la normalisation et la « primauté » dans la défense de la Palestine. Pourtant, dans la réalité, les formes les plus simples d’expression populaire sont réprimées, et les citoyens sont empêchés de manifester en soutien à la cause que le régime militaire prétend officiellement défendre. La marche, dont l’autorisation a été refusée, était prévue ce mois d’août sous le slogan : « L’Algérie avec la Palestine… Contre la famine et le déplacement forcé ».
Elle faisait suite à une réunion organisée au siège du Mouvement de la Société pour la Paix. Cependant, le gouvernement du méprisable Tebboune l’a avortée par une décision présidentielle qui ne laisse aucun doute sur le fait que le discours officiel se limite aux tribunes et aux microphones. Des observateurs locaux et internationaux estiment que ce refus expose la duplicité du régime au pouvoir, qui se présente comme un bastion de résistance et de résilience, tout en muselant les voix à l’intérieur du pays et en vidant la solidarité populaire de son véritable sens.
