Politique

Se passe uniquement en Algérie, malgré le fait que près d’un an se soit écoulé depuis les élections, le président Tebboune continue de persécuter ses rivaux et de les jeter en prison

Les échos des élections truquées qui ont eu lieu il y a environ un an dans le pays continuent de projeter leurs ombres inquiétantes sur les événements actuels en Algérie. Il est bien connu que la « clique des généraux » transmet le siège du pouvoir en Algérie à toute marionnette docile qui exécute leurs ordres sans condition. Comme on le sait également, cette clique a trouvé en Tebboune la marionnette idéale, qui a parfaitement maîtrisé son rôle, notamment grâce à sa grande habileté à mentir, à falsifier les faits, à déformer l’histoire, et à offrir au peuple appauvri des promesses mensongères, des réalisations fictives et des rêves éveillés.

 

Tout cela a conduit la clique des généraux à choyer leur marionnette préférée, Tebboune, et à le protéger de ses rivaux pour le siège présidentiel, allant jusqu’à les poursuivre judiciairement et les enfermer dans des centres de détention. Dans ce contexte, le tribunal de première instance de Sidi M’hamed, dans la capitale, a prononcé de lourdes peines de 10 ans de prison ferme contre trois candidats potentiels aux élections présidentielles de l’année dernière, dont un ancien ministre et une femme d’affaires connue, sous de fausses accusations liées à l’achat de signatures nécessaires pour se présenter.

Le verdict a condamné les candidats Saïda Neghza, Belkacem Sahli et Hamadi Abdelhakim à une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars. Les deux fils de Saïda Neghza ont été condamnés à 6 ans de prison ferme et à une amende d’un million de dinars, tandis qu’un troisième fils, en fuite, a écopé de 8 ans de prison ferme avec un mandat d’arrêt confirmé à son encontre. D’autres peines, variant entre l’acquittement et des condamnations de 5, 6 ou 8 ans de prison ferme, accompagnées d’une amende d’un million de dinars, ont été prononcées contre les autres accusés, parmi lesquels des élus et des membres des conseils populaires communaux des municipalités de Blida, Ouled Chebel, Tizi Ouzou et Larbaâ, situées dans la Wilaya de Blida, au nord-centre du pays.

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Le tribunal a également ordonné la confiscation des biens saisis et confirmé les mandats d’arrêt contre les accusés en fuite. Ce procès, sans précédent dans l’histoire de l’humanité, s’est déroulé il y a environ un mois. Le représentant du parquet général avait requis une peine de 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars algériens contre les trois principaux accusés.

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