Politique

Assassinat d’un Casque bleu en République centrafricaine

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné dans les termes les plus fermes l’attaque perpétrée cette semaine par des « éléments armés présumés soudanais » contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), qui a entraîné la mort d’un Casque bleu zambien. Dans un communiqué publié mardi, les membres du Conseil ont indiqué que les forces de maintien de la paix ont été attaquées le 20 juin alors qu’elles effectuaient une patrouille pour protéger les civils. Ils ont réaffirmé que les attaques contre les Casques bleus « peuvent constituer des crimes de guerre » et ont rappelé à toutes les parties leurs obligations en vertu du droit international humanitaire.

Les membres du Conseil ont appelé le gouvernement de la République centrafricaine à enquêter rapidement sur cette attaque avec le soutien de la MINUSCA, à renforcer la responsabilité pour de tels actes en traduisant les responsables en justice, et à tenir l’État contributeur de troupes informé des progrès réalisés. Ils ont souligné que l’implication dans la « planification, la direction, le parrainage ou l’exécution d’attaques contre les Casques bleus de la MINUSCA constitue un motif pour l’imposition de sanctions en vertu des résolutions du Conseil de sécurité ». Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde préoccupation face à l’augmentation du nombre d’attaques contre les Casques bleus en République centrafricaine, notant que cette attaque meurtrière est la troisième de ce type contre les patrouilles de la mission onusienne depuis le début de l’année.

Ils ont également exprimé une préoccupation particulière concernant les rapports faisant état de réseaux de contrebande transfrontaliers illicites qui continuent de financer et d’approvisionner les groupes armés dans le pays, et ont insisté sur la nécessité de poursuivre les enquêtes et de lutter contre cette menace. Les membres du Conseil ont par ailleurs exprimé leur inquiétude quant à l’impact de la crise au Soudan sur la situation humanitaire et sécuritaire, en particulier dans la zone frontalière, « y compris les incursions des Forces de soutien rapide sur le territoire de la République centrafricaine et leur collaboration avec des groupes armés locaux ».

  Le gouvernement tchadien a décidé de retirer 600 soldats de la force du G5 Sahel
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top