Politique

Accord de paix entre le Rwanda et la RDC sous médiation américaine et qatarie

Le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé un accord de paix sous la médiation des États-Unis et du Qatar à Washington, renforçant les espoirs de mettre fin à un conflit qui dure depuis près de 30 ans, ayant causé la mort de milliers de personnes et le déplacement de centaines de milliers d’autres depuis le début de l’année. Cet accord marque une avancée dans les négociations menées par l’administration du président américain Donald Trump, qui vise également à attirer des investissements occidentaux de plusieurs milliards de dollars dans une région riche en tantale, or, cobalt, cuivre, lithium et autres minerais.

Lors d’une cérémonie en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio au siège du département d’État, les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont signé l’accord, s’engageant à mettre en œuvre un accord de 2024 prévoyant le retrait des forces rwandaises de l’est de la RDC dans un délai de 90 jours, selon une version paraphée par des équipes techniques la semaine précédente. L’accord stipule également que les deux pays établiront un cadre pour l’intégration économique régionale dans les 90 jours. Le président américain Donald Trump a commenté que le conflit entre le Rwanda et la RDC a gâché de nombreuses opportunités et fait de nombreuses victimes, et qu’il était temps d’y mettre fin. Depuis le Bureau ovale, Trump a salué le rôle du Qatar et de l’Union africaine, qui ont déployé des efforts considérables pour coordonner et œuvrer à la réalisation de cet accord.

Trump a exprimé sa gratitude envers l’État du Qatar, qui a « travaillé en étroite collaboration avec nous pour l’accord de paix entre le Rwanda et la RDC » et a « œuvré sans relâche pour parvenir à cet accord ». De son côté, Marco Rubio a déclaré qu’il n’a pas été facile d’aboutir à cet accord et qu’il reste encore du travail à accomplir. Il a ajouté que Washington était heureux d’accueillir cette réunion de paix entre la RDC et le Rwanda, soulignant que les États-Unis croient en la possibilité d’instaurer la paix entre les nations en conflit, ce qui profite également à leur pays sur les plans commercial et sécuritaire.

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