Le service de transport de fret Africa Global Logistics (AGL) a récemment obtenu un financement de 230 millions d’euros pour agrandir le terminal à conteneurs du port de Pointe-Noire, en République du Congo, marquant une étape majeure dans le développement des infrastructures régionales. La nouvelle jetée de 750 mètres, dont l’achèvement est prévu pour 2027, doublera la capacité du terminal à 2,3 millions de conteneurs par an et soutiendra la croissance des exportations pétrolières et de GNL du pays. Le projet de Pointe-Noire est réalisé par la filiale d’AGL, Congo Terminal, en collaboration avec l’entreprise d’ingénierie China Road and Bridge Corporation.
Soutenue par des banques internationales et congolaises, la plateforme de 400 millions d’euros comprendra 26 hectares de quais, un bassin dragué à 17 mètres de profondeur et l’installation de 16 portiques. Ce projet s’inscrit dans la stratégie du Congo visant à augmenter la production d’hydrocarbures à 500 000 barils de pétrole par jour et la production de GNL à 3 millions de tonnes par an d’ici cinq ans. AGL participera en tant que sponsor Diamant à la conférence African Energy Week (AEW) : Invest in African Energies, qui se tiendra du 29 septembre au 3 octobre à Cape Town. En Angola, AGL a également lancé les opérations de son terminal de Lobito en mars de l’année dernière. Ce terminal, le deuxième plus grand centre portuaire d’Angola, traite plus d’un million de tonnes de marchandises en vrac et plus de 100 000 conteneurs équivalents vingt pieds par an, avec 730 employés opérant sur des quais en eau profonde et des équipements modernes.
Avec un investissement prévu de 100 millions d’euros, le terminal est relié au chemin de fer de Benguela, long de 1 300 km, et vise à devenir une porte d’entrée essentielle pour les exportations de cuivre, de cobalt et de produits agricoles de la région du Copperbelt en Zambie et en République démocratique du Congo. Ce projet intervient à un moment clé pour l’Angola, qui se prépare à mettre en service plusieurs grands projets énergétiques entre 2025 et 2028, notamment la raffinerie de pétrole de Cabinda en 2025, le développement intégré de l’Ouest d’Agogo fin 2025, les champs gaziers de Quiluma et Maboqueiro en 2026, et le développement en eau profonde de Kaminho en 2028.
