Politique

Le Ghana déploie des troupes pour contenir le conflit entre chefs traditionnels du nord

Le Ghana a annoncé le déploiement de troupes supplémentaires dans le nord-est, où un conflit de plusieurs années autour du leadership traditionnel a alimenté une nouvelle vague de violence, notamment des attaques contre des écoles, a déclaré un porte-parole du président John Dramani Mahama. Le conflit de leadership à Bawku est l’un des plus anciens conflits ethniques du pays, dont les racines remontent à des décennies et qui se soldent souvent par de violents affrontements et des victimes.

Le conflit entre les groupes Mambersi et Kosasi porte sur la question de savoir qui a le droit de nommer le chef traditionnel de la région. Les efforts de médiation menés par Otumfuo Osei Tutu II, connu sous le nom d’Asantehene et l’un des chefs traditionnels les plus respectés du Ghana, avaient « proche de mettre fin au conflit », mais la récente vague de meurtres « a nécessité des mesures strictes pour contrôler la situation », selon un communiqué publié dimanche par le porte-parole de la présidence, Felix Kwakye Ofosu. La semaine dernière, la région a été le théâtre de violences, notamment l’assassinat d’un dirigeant Kosasi et de trois lycéens par des hommes armés qui ont pris d’assaut leurs campus, selon les médias locaux.

Le porte-parole présidentiel n’a pas précisé le nombre de soldats supplémentaires envoyés dans la zone frontalière avec le Burkina Faso, où plusieurs soldats sont déjà présents, mais les autorités n’ont pas divulgué de détails. Dans un communiqué séparé, Ofosu a annoncé un couvre-feu de 14h00 GMT à 6h00 « jusqu’à nouvel ordre », expliquant que cette mesure vise à rétablir l’ordre et à faciliter l’évacuation des élèves.

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