Au moins 15 civils ont été tués samedi par des tirs des Forces de soutien rapide (FSR) alors qu’ils quittaient El Fasher, dans l’État du Darfour-Nord, au Soudan. Le ministre des Affaires étrangères a réaffirmé le soutien de l’Égypte à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan. Le site web Sudan Tribune a rapporté samedi soir que ces meurtres faisaient suite aux appels lancés par d’éminents dirigeants de la coalition Tassir à évacuer la ville, considérée comme une zone de conflit actif. La force conjointe a annoncé avoir repoussé une nouvelle attaque des FSR contre El Fasher.
Le site web a expliqué que le chef du Conseil de transition du Mouvement de libération du Soudan, Al-Hadi Idris, avait appelé les habitants d’El Fasher à partir et s’était opposé à l’acheminement de l’aide humanitaire dans la ville. Les Forces de soutien rapide (FSR) et leurs alliés de la coalition Tassir ont désigné la zone de Qarni, située à la porte ouest d’El Fasher, comme point de rassemblement pour les personnes arrivant de la capitale du Darfour-Nord. Ces personnes seront ensuite transportées vers les zones de Korma et de Tawila, contrôlées par le Mouvement de libération du Soudan (MLS) dirigé par Abdul Wahid al-Nur et le Conseil de transition dirigé par Al-Hadi Idris.
Il a expliqué que les appels lancés par les alliés des FSR à évacuer El Fasher ont été accueillis par un nombre limité de jeunes en raison des pressions économiques, mais qu’ils ont été trahis et brutalement tués, la guerre a éclaté au Soudan le 15 avril 2023 entre l’armée dirigée par Abdel Fattah al-Burhan et les FSR dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti). Le conflit s’est étendu à tout le Soudan, impactant les services de santé et les conditions de vie des Soudanais, notamment en exacerbant la crise des déplacements internes et externes.
