Lundi matin, les électeurs égyptiens ont commencé à affluer dans les bureaux de vote à travers le pays pour élire les membres du Sénat (la deuxième chambre du Parlement). Au total, 424 candidats sont en lice pour des sièges individuels, dont 183 indépendants et 241 candidats représentant des partis politiques. Par ailleurs, une seule liste électorale, la « Liste nationale pour l’Égypte », se présente dans les quatre circonscriptions électorales selon le système de liste, avec 200 candidats.
Selon la base de données électorale, environ 69 millions d’électeurs sont en droit de voter. L’Autorité nationale des élections gère et supervise entièrement le processus électoral. 9 250 membres de l’Autorité des poursuites judiciaires de l’État et de l’Autorité des poursuites administratives président 8 825 bureaux de vote secondaires répartis dans 8 286 bureaux de vote. Les élections sénatoriales, qui se dérouleront sur deux jours consécutifs, sont supervisées par des conseillers judiciaires. Selon les médias locaux, ces élections sont surveillées par neuf organisations internationales, 59 organisations de la société civile locale et des délégations représentant 20 missions diplomatiques au Caire.
À cela s’ajoutent la couverture médiatique des médias locaux, arabes et internationaux, avec un total de 25 000 observateurs autorisés par l’Autorité électorale nationale. Il convient de noter que les élections sénatoriales pour les Égyptiens résidant à l’étranger ont eu lieu les 1er et 2 août.
