Politique

République centrafricaine : le leader de l’opposition dénonce l’entrave à son activité électorale

Le leader de l’opposition et président de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), Anicet-Georges Dologuélé, a dénoncé ce qu’il qualifie de « persécution politique » dont il fait l’objet, accusant les autorités d’entraver son activité électorale à l’approche des élections générales prévues le 28 décembre. Dologuélé devait poursuivre sa campagne électorale à Bouar, capitale de la préfecture de Nana-Mambéré, après plusieurs jours d’activités dans son fief de Lim-Pendé, cependant, le rassemblement électoral prévu au stade Zéhri Herman n’a finalement pas eu lieu, selon les affirmations du leader de l’opposition, qui a expliqué que les forces de police avaient occupé le stade et empêché son équipe d’y accéder.

Dans un communiqué de presse, l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA) a condamné la décision d’interdiction, la qualifiant d’« arbitraire et politiquement suspecte ». Le parti considère cette mesure comme grave et injustifiée, contraire aux principes démocratiques et aux règles d’une compétition électorale libre. Dologuélé a également affirmé que cette interdiction constitue une entrave directe à la liberté d’expression, soulignant qu’il subit depuis plusieurs mois une campagne visant à l’empêcher d’exercer pleinement ses droits politiques et civiques, dans un contexte où il estime que le parti au pouvoir bénéficie exclusivement des avantages du processus électoral. En réponse, la mairie de Bouar a catégoriquement rejeté ces accusations. Le maire a expliqué que le stade de Bouar était réservé depuis longtemps pour un rassemblement électoral du président sortant, Faustin-Archange Touadéra. Il a ajouté que des mesures de sécurité avaient été imposées pour sécuriser la zone plusieurs jours à l’avance en préparation de cet événement.

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Le maire a précisé que le conseil municipal avait proposé à l’Union pour le renouveau centrafricain d’utiliser la tribune municipale de Bouar pour organiser son rassemblement électoral, mais que le parti n’avait pas accepté cette proposition. Il a insisté sur le fait que la décision de la mairie n’avait aucune dimension politique, mais relevait uniquement de l’organisation administrative et sécuritaire des activités publiques pendant la période électorale.

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