Politique

Le Secrétaire général souligne la nécessité de paix et de stabilité dans la région du Sahel en Afrique

Le Secrétaire général souligne la nécessité de paix et de stabilité dans la région du Sahel en Afrique

Le Secrétaire général des Nations Unies a souligné sa préoccupation pour la région du Sahel en Afrique, où la détérioration de la sécurité et la violence aggravent une situation humanitaire déjà difficile qui se déroule au milieu de la pandémie COVID-19 et de l’urgence climatique.

António Guterres s’est adressé aux chefs d’État du Groupe des cinq pour le Sahel, connu sous l’abréviation diplomatique «G5 Sahel», réunis mardi lors de leur sommet cette semaine au Tchad.

Le chef de l’ONU a noté qu’en dépit de récents développements prometteurs, y compris la tenue pacifique d’élections, les civils continuent de payer le prix de l’insécurité persistante dans la région, qui a déplacé plus de deux millions de personnes.

«Le COVID-19 a exacerbé les vulnérabilités existantes, y compris les défis économiques et sanitaires, et a poussé plus de six millions de personnes dans l’extrême pauvreté», a-t-il déclaré dans un message vidéo adressé au sommet. «Le G5 Sahel a un rôle clé à jouer dans la résolution de cette crise», le G5 Sahel comprend le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger.

Les pays ont créé il y a quatre ans une force conjointe pour lutter contre le terrorisme et d’autres menaces transfrontalières, qui reçoit l’aide de partenaires internationaux, dont la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali, la MINUSMA.

Le Secrétaire général a fait observer que, bien que la Force conjointe continue de se renforcer, elle doit disposer d’un financement stable et prévisible.

«Le soutien de la MINUSMA au processus de transition et à la stabilisation du Mali doit être une priorité pour les partenaires de la région», a-t-il ajouté, tout en condamnant l’attaque meurtrière de la semaine dernière contre les soldats de la paix de l’ONU en service dans le pays.

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M. Guterres a également souligné que le développement, l’état de droit et la bonne gouvernance étaient les «pierres angulaires de la stabilité» dans la région du Sahel. «Les gouvernements doivent regagner la confiance de leurs citoyens, et nous sommes déterminés à soutenir tous les efforts à cette fin», a-t-il déclaré.

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