Politique

Crise en Somalie…l’opposition exige une action, les yeux sur « l’internationalisation »

Crise en Somalie...l'opposition exige une action, les yeux sur "l'internationalisation"

L’opposition somalienne a exigé des mesures spécifiques pour mettre fin à la crise politique actuelle, liée à la tenue des prochaines élections, lors d’une réunion avec le gouvernement dirigé par Muhammad Hussain Robli, à Mogadiscio.

Cette rencontre intervient après la médiation des représentants de l’Union africaine et européenne et des ambassadeurs européens, ainsi que de l’envoyé des Nations unies en Somalie James Swan.

L’analyste politique somalien, Ashraf Youssef, estime que l’opposition somalienne exige des mesures spécifiques pour surmonter la crise actuelle, y compris un accord sur un calendrier pour avancer vers des élections générales et pour garantir l’intégrité de ces élections.

Youssef a ajouté que les forces d’opposition somaliennes ne font pas confiance à l’autorité actuelle pour organiser des élections, à la lumière de la forte adhésion du président somalien Muhammad Abdullah Farmajo à rester au pouvoir.

L’analyste politique somalien a exclu que l’opposition se dirige vers le Conseil de sécurité, de sorte que le gouvernement Ruple n’en profite pas et ne le présente pas aux Somaliens comme s’il intimidait à l’étranger pour gagner le pouvoir.

Il a souligné que l’opposition somalienne avait espéré que le Conseil de sécurité publierait une déclaration ferme appelant à un retour aux négociations entre le gouvernement central, les gouvernements régionaux et les forces d’opposition, pour dresser une carte de transition sous la supervision de l’ONU, mais la déclaration de l’ONU L’envoyé James Swan à la session du Conseil de sécurité s’est concentré sur les accords précédents qui ont eu lieu en décembre dernier, il semble qu’il y ait une tendance internationale à organiser des élections en toutes circonstances.

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Youssef s’attendait à ce que le Conseil de sécurité n’intervienne pas ou ne fasse pas pression sur le gouvernement actuel pour qu’il parvienne à un règlement politique, et l’opposition a également appelé à l’organisation de nouvelles manifestations vendredi prochain, tandis que le gouvernement a annoncé la prévention des rassemblements publics et ordonné la fermeture de magasins et la suspension des études dans les universités.

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