Politique

C’est ainsi que les généraux réduisent les algériens en esclavage

C'est ainsi que les généraux réduisent les algériens en esclavage

Pour comprendre le système répressif des généraux en Algérie, nous présenterons quelques comportements qui sont clairement illustrés par ce que l’on voit dans ce pays en termes de brutalité du système de sécurité lors de la répression de toutes formes de contestation et des restrictions sur la société civile, que ce soit organisations, partis politiques ou syndicats, et les appréhender dans le cas où ils auraient une marge d’indépendance de leur directives et puisqu’ils ont été créé à l’origine, pour représenter et défendre de larges segments sociaux des classes inférieures, alors cela les met en confrontation avec le régime des généraux, qui, s’il ne parvient pas à les assujettir et à les ramener dans ses rangs, recourt alors à d’autres moyens dans le but de liquider moralement les chefs des forces civiles opposées en les violant dans les centres de détention ou en fabriquant des accusations toutes prêtes telles que le complot contre l’ordre public ou la communication avec des forces extérieures …

Les généraux utilisent également leurs dispositifs doux et répressifs avec les médias pour exprimer leurs points de vue de manière exclusive et imposer une opinion et une voix unique qui n’est pas sujet à de discussions, ainsi le responsable des médias est tout comme celui de la sécurité est un outil d’oppression et son rôle est plus dangereux, car c’est lui qui assume la mission de diffamer et d’atteindre les consciences et d’amener l’opinion publique à accepter sans discussion les tendances des généraux et à l’intimider et lui faire peur s’il s’écarte ou essaie de d’écarter de la ligne d’obéissance.

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En effet, il n’y a pas de marge de liberté en Algérie sauf en fonction de ce que les généraux permettent, de sorte que le pouvoir judiciaire vient ici compléter le reste de la tâche en imposant des condamnations sévères et sous prétexte de l’état d’urgence qui empêche les libertés publiques, ce qui le transforme d’un organisme qui est censé empêcher la domination de l’État en annexe de sécurité, ni moins, ni plus, et un outil de dissuasion capable de soumettre le peuple algérien et de l’intimider que tout écartement de l’obéissance des généraux sera traité de manière très sévère pour que ce soit simplement une leçon pour tout le monde. Et tout cela au nom de la loi et de l’intérêt public.

Et au final ce schéma autoritaire conduit à la création d’un climat répressif qui permet d’apprivoiser le peuple Algérien et son asservissement et le pousser soit vers l’immigration clandestine, soit contrôler ses comportements, ses idées et ses convictions pour répondre aux diktats des généraux comme une sorte d’obligation de loyauté et d’obéissance pour asservir les Algériens et leur laisser un espace pour revendiquer la chevalerie et la magnanimité avec d’autres peuples qui ne savent pas ce qui se passe en Algérie.

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