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La Banque mondiale et la République du Congo signent un accord pour réduire les émissions de carbone et préserver les forêts

La Banque mondiale et la République du Congo signent un accord pour réduire les émissions de carbone et préserver les forêts

La République du Congo a signé un accord avec le Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) de la Banque mondiale, qui débloquera jusqu’à 41,8 millions de dollars pour réduire les émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts et augmenter la séquestration du carbone, communément appelé REDD +, cet accord de paiement de réduction des émissions (ERPA) récompensera les efforts visant à réduire de 8,4 millions de tonnes d’émissions de carbone d’ici 2025 dans le cadre de l’ambitieux programme de réduction des émissions de la République du Congo.

Le programme de réduction des émissions de la République du Congo sera parmi les premiers en Afrique à tester REDD + à grande échelle. Le programme sera mis en œuvre dans les départements de la Sangha et de la Likouala, une vaste zone couvrant plus de 12 millions d’hectares de terres et représentant près de 60 pour cent des forêts du pays. Alors que le taux de déforestation national a été historiquement bas, la forêt tropicale risque de devenir un futur point chaud de déforestation, en particulier en raison de l’activité accrue des entreprises impliquées dans l’exploitation forestière, la production d’huile de palme et l’exploitation minière. Le programme travaillera avec eux sur des activités de réduction des émissions, telles que l’adoption de techniques d’exploitation à faible impact et l’identification et la prévention de la conversion des forêts à haute valeur de conservation.

Le programme comprend un plan de partage des avantages inclusif, élaboré à travers de vastes consultations avec les parties prenantes aux niveaux national et local pour s’assurer que les membres de la communauté et les partenaires locaux sont reconnus et récompensés pour leur rôle dans la réduction des émissions. Il s’agit notamment des peuples autochtones et des bénéficiaires locaux qui dépendent des forêts pour leur subsistance. Ils contribueront à réduire les émissions de carbone et à augmenter leurs propres revenus grâce à des pratiques agricoles durables et des connexions au marché, y compris la production de cacao par les petits exploitants, les systèmes d’agroforesterie de subsistance et les programmes de sous-traitance, entre autres initiatives. Le programme envisage également de verser des paiements pour les services environnementaux pour la protection des forêts et des bassins versants.

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