Société

HCR : Inquiétude face à la menace de la pandémie de COVID-19 sur la vie et le bien-être des réfugiés en Ouganda

Chômage, pauvreté, faim et suicide – c’est ainsi que la vie de nombreux réfugiés en Ouganda a été affectée, selon une nouvelle enquête sur l’impact de la pandémie de COVID-19 sur leur vie et leur bien-être.

L’Ouganda accueille le plus grand nombre de réfugiés en Afrique, environ 1,5 million, principalement du Soudan du Sud et de la République démocratique du Congo.

L’enquête menée par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Banque mondiale en trois rondes téléphoniques a révélé le bilan dévastateur que Covid-19 a causé sur les conditions de vie des réfugiés en Ouganda, et a souligné la nécessité de renforcer l’aide aux réfugiés communautés pour alléger les souffrances causées par la pandémie, « Alors que la pandémie a touché toutes les communautés, les réfugiés ont été particulièrement touchés », a déclaré Joel Potro, représentant du HCR en Ouganda. Avec le déclenchement d’une deuxième vague de COVID-19 en Ouganda, je suis très préoccupé par le fait que les conditions de vie des réfugiés ne se détériorer, mais sera insupportable ».

L’enquête montre que la situation des réfugiés en Ouganda est bien pire que celle de la communauté d’accueil en termes de dimensions fondamentales du bien-être, telles que l’emploi, la sécurité alimentaire et la santé mentale, il a révélé qu’en mars 2021, le taux d’emploi dans ces communautés était de 32 %, soit une baisse de 24 points de pourcentage par rapport à la période précédant les fermetures, en revanche, après la baisse initiale, les taux d’emploi dans la communauté d’accueil ont pu revenir aux niveaux d’avant la pandémie, selon un communiqué du HCR, la moitié des réfugiés interrogés devaient vivre en dessous du seuil de pauvreté, contre 44% avant la pandémie de COVID-19. Environ 36 pour cent n’avaient pas accès aux médicaments en cas de besoin et n’avaient pas un accès adéquat à l’eau potable.

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L’insécurité alimentaire parmi les réfugiés, mesurée par la part d’un ménage dans l’épuisement alimentaire, était beaucoup plus élevée que parmi les communautés d’accueil (64 pour cent contre 9 pour cent).

Les réfugiés ont été contraints de réduire la quantité et la fréquence des repas par jour.

 

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