L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a été condamné à 15 mois de prison par la Cour constitutionnelle. Zuma a été reconnu coupable d’outrage après avoir défié l’ordonnance du tribunal de comparaître lors d’une enquête sur la corruption alors qu’il était président.
L’ancien président a fait une apparition lors de l’enquête sur ce qui est devenu la « capture d’État », mais a ensuite refusé de comparaître par la suite. La commission enquêtait, entre autres, sur les allégations de capture de l’État au cours de sa présidence de neuf ans. L’enquête, dirigée par le juge Raymond Zondo, a alors demandé à la Cour constitutionnelle d’intervenir.
Zuma ne s’est pas présenté devant la commission et a déclaré qu’il avait perdu confiance dans le pouvoir judiciaire. Il a déclaré qu’il avait pris une position politique pour ne pas prendre part à l’affaire parce que la justice était engagée dans des batailles politiques contre lui. Après avoir été reconnu coupable dans cette affaire d’outrage au tribunal, Zuma devra également payer les frais de l’ensemble de l’affaire.
Zuma a désormais cinq jours pour se rendre à la police, ce qui lui laisse un délai qui court jusqu’au dimanche 4 juillet. Il a le choix entre les stations auxquelles il peut se rendre, il peut soit se rendre à sa station locale à Nkandla, soit à la station centrale de Johannesburg. Si Zuma refuse de se conformer à la loi, le ministre de la Police Bheki Cele et les hauts responsables du SAPS seront chargés de veiller à ce qu’il soit arrêté.
