L’Algérie connaît ces dernières années, notamment durant l’été, le phénomène de coupures d’eau répétées dans de nombreuses régions du pays. Les Wilayas du sud sont parmi les régions qui souffrent le plus de cette crise en raison des températures élevées qui y règnent à plus de 45 degrés.
Paradoxalement, même les zones qui contiennent des réserves d’eau stratégiques dans les régions du nord-ouest telles que la capitale souffrent également de cette crise, ce qui fait souffrir aussi des dizaines de milliers d’Algériens d’une pénurie de douche ou le manque d’eau en déféquant dans les toilettes, ce qui a poussé de nombreux Algériens à utiliser des sacs en plastique.
Et ceci est un affront à la dignité, la santé et le bien-être de l’homme surtout pour les filles et les femmes, la défécation dans des sacs en plastique est aussi un « risque pour la santé publique », selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), un gramme de déjection peut contenir 10 millions de virus, un million de bactéries, 1 000 kystes de parasites.
Les mauvaises pratiques d’assainissement et d’hygiène (par exemple, ne pas se laver les mains avec du savon après défécation et avant de manger) cause plus de 800 000 décès par la diarrhée chaque année, comme le montrent les rapports de l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS, et ce nombre dépasse le nombre de personnes qui meurent du paludisme chaque année, donc si les Algériens continuent à déféquer dans des sacs en plastique et les jettent dans la rue, cela peut conduire à l’émergence d’un virus qui sera plus dangereux que le Coronavirus.
