Suite à la signature réussie du protocole d’accord entre le gouvernement ougandais, représenté par le MEMD, et le gouvernement suédois, représenté par l’ambassade de Suède à Kampala, un certain nombre d’initiatives ont été proposées pour soutenir le secteur énergétique ougandais.
L’une des principales initiatives évoquées était de libérer le potentiel d’énergie renouvelable du pays en s’aventurant dans l’espace solaire flottant. Le soutien suédois permettra à l’Ouganda d’être pionnier dans l’utilisation de panneaux solaires flottants en Afrique subsaharienne.
Avec le soutien de l’ambassade de Suède à Kampala, des discussions ont eu lieu avec succès entre le GoU, représenté par l’UEGCL, et Swedfund pour fournir un soutien financier pour des études analytiques pour le développement solaire flottant en Ouganda. La subvention a été obtenue et le processus d’embauche d’un consultant pour les études est en cours.
L’étude devrait durer environ 21 mois à compter de janvier 2022, en mettant l’accent sur le développement pionnier de l’énergie solaire flottante sur l’un ou l’autre des réservoirs des centrales hydroélectriques de ; Nalubaale & Kiira, Bujagali, Isimba ou Karuma. Il s’agit de la première étude solaire flottante menée en Afrique subsaharienne.
À l’heure actuelle, près de 80 % de la capacité électrique installée de l’Ouganda provient de l’hydroélectricité (grandes et petites centrales hydroélectriques) qui est sujette au changement climatique. Les autres sources d’énergie sont la cogénération, le thermique et le solaire photovoltaïque.
Afin d’améliorer le dilemme du mix énergétique, l’UEGCL, avec le soutien de Swedfund, envisage d’explorer de nouvelles énergies renouvelables alternatives en commençant par mener des études analytiques pour la technologie solaire flottante.
