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Un an de prison pour un député tunisien dans une affaire de harcèlement

Un an de prison pour un député tunisien dans une affaire de harcèlement

Un tribunal tunisien a condamné vendredi le député tunisien Zuhair Makhlouf à un an de prison dans une affaire de harcèlement sexuel qui a déclenché une large vague de réactions sur les réseaux sociaux en 2019, Zuhair Makhlouf est un député indépendant au Parlement, dont les travaux ont été suspendus depuis juillet par une décision du président tunisien Kaîs Saîed.

« La justice du tribunal de Nabeul a prononcé vendredi matin une peine d’un an de prison avec exécution immédiate contre le député Zuhair Makhlouf pour harcèlement sexuel et prise de parole en public par indécence », a déclaré l’avocate de la mineure harcelée, Naima Chabouh. AFP, Makhlouf n’est pas en état d’arrestation, mais selon la décision, il sera arrêté, selon Shabouh, qui a confirmé que la décision du tribunal est susceptible d’appel, la justice du tribunal du gouvernorat de Nabeul (Nord) a ouvert fin 2019 une enquête « pour harcèlement sexuel » et « attentat à la pudeur » contre Makhlouf après qu’une fille a publié des photos de lui le 11 octobre 2019 montrant qu’il se masturbait dans sa voiture devant une école, Makhlouf, qui a par la suite démissionné du bloc parlementaire du parti « Cœur de Tunisie », a confirmé qu’il était en train d’uriner à l’époque parce qu’il souffrait de diabète.

Suite à cette affaire, un groupe de femmes victimes de harcèlement sexuel et de violences a publié ses témoignages sur les réseaux sociaux avec le hashtag #I am Zada ​​​​(moi aussi), dans un communiqué publié vendredi, l’organisation « Voice of Women » a estimé que l’accusation était avérée « historique et une victoire pour le mouvement féministe et pour toutes les femmes qui ont subi des violences », en octobre 2020, des organisations de la société civile ont dénoncé des « violations » dans les délais d’enquête, malgré « la disponibilité de tous les moyens de preuve et de preuves irréfutables ».

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Les organisations, dont « Bawsala » et la « Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme », ont exprimé leur « inquiétude face à ces pratiques qui contredisent les principes de justice inscrits dans la Constitution tunisienne de 2014, qui sont fondées sur l’égalité devant la loi, garantir un procès équitable et protéger les droits.

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