Société

Le président kenyan appelle les dirigeants africains à éradiquer le paludisme d’ici 2030

Le président kenyan appelle les dirigeants africains à éradiquer le paludisme d'ici 2030

Le président kenyan Uhuru Kenyatta a appelé les dirigeants africains à intensifier leurs efforts pour éradiquer le paludisme d’ici 2030 du continent, le président Uhuru Kenyatta, qui préside également l’Alliance des dirigeants africains sur le paludisme (ALMA), a lancé l’appel lors de la cérémonie de lancement du rapport d’étape 2021 sur les progrès de la lutte contre le paludisme en Afrique, à Addis-Abeba, en marge de la 35e session du Sommet de l’Union africaine conclu, le même jour, dans la capitale éthiopienne.

Selon le rapport, le paludisme continue de représenter une menace pour la santé et le développement social et économique de l’Afrique. Le rapport souligne que le fardeau du paludisme est lourd sur le continent, car cette maladie représente 19 pour cent des décès. Le document indique qu’environ 2,1 millions de décès dus au paludisme ont été enregistrés en Afrique depuis l’an 2000, le rapport a également noté que la pandémie de Corona (Covid-19) a exacerbé les défis causés par le paludisme en Afrique, notant que le coronavirus à lui seul a contribué à l’enregistrement de 49 000 décès supplémentaires dus au paludisme en 2020 sur le continent, le rapport a averti que le continent ne va pas dans la bonne direction pour atteindre l’objectif ambitieux d’éradication du paludisme d’ici 2030.

Il a expliqué que seuls 15 États membres de l’Union africaine, dont l’Éthiopie, ont fait des progrès significatifs vers la réalisation des objectifs de 2030, selon le rapport, l’Éthiopie, la Mauritanie, le Cap-Vert (anciennement Cap-Vert), la Gambie et le Ghana sont en mesure de réduire le paludisme d’au moins 40 %, contre 25 à 40 % à Eswatini (anciennement Swaziland). Aller, l’étude a révélé que l’Éthiopie et l’Afrique du Sud ont pu réduire les décès dus au paludisme de 40 %, le Niger, la Sierra Leone et le Togo de 25 à 40 %, tandis que Cabo Verde et Sao Tomé-et-Principe n’ont enregistré aucun décès dû au paludisme depuis 2018.

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