L’Organisation mondiale de la santé a suggéré que le nombre réel d’infections par le virus Corona en Afrique est sept fois plus élevé que les chiffres annoncés, et que le nombre de décès est également deux ou trois fois plus élevé, notant qu’il y a des problèmes dans le systèmes de surveillance sur le continent et la rareté du matériel d’examen.
Le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, Machidiso Moeti, a averti jeudi que les estimations de l’organisation ont révélé que le nombre d’infections à coronavirus sur le continent pourrait être sept fois plus élevé que les données officielles indiquées, tandis que les décès pourraient être deux ou trois fois plus élevés que ce qui était annoncé, « Nous sommes bien conscients des problèmes des systèmes de surveillance que nous avons sur le continent, où le problème de l’obtention de fournitures de test, par exemple, a conduit à un plus petit nombre d’infections réelles comptées », a ajouté le responsable de la santé dans un entretien régulier lors d’une conférence de presse sur Internet.
D’autre part, les « Centres africains de contrôle et de prévention des maladies » ont rapporté jeudi que la souche « PA.2 » du mutant Omicron circule désormais en Afrique du Sud et a été détectée dans un certain nombre d’autres pays africains, « Nous avons des données d’Afrique du Sud selon lesquelles BA.2 est désormais la souche la plus courante en Afrique du Sud », a déclaré John Nkengasong, directeur des centres, lors d’un point de presse en ligne. Il a ajouté que la souche a été détectée au Mozambique, au Sénégal, au Botswana, à Maurice, au Kenya et au Malawi, notant qu’elle est susceptible d’être trouvée dans d’autres endroits, mais qu’elle n’a pas été surveillée jusqu’à présent en raison de la faiblesse des systèmes de surveillance.
