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Niger : Les femmes et les filles sont parmi les principales victimes de la traite des êtres humains

Niger : Les femmes et les filles sont parmi les principales victimes de la traite des êtres humains

Une étude menée par l’Organisation internationale pour les migrations a révélé que les femmes et les filles au Niger sont plus vulnérables à la traite, représentant 69 % des victimes et survivantes de la traite des êtres humains dans le pays, l’étude, la première du genre au Niger, met en lumière les caractéristiques et les schémas des victimes de la traite des êtres humains, « Cette étude importante s’appuie sur une longue histoire de collaboration avec le gouvernement du Niger, pour protéger et aider les victimes de la traite des êtres humains dans le pays », a déclaré Barbara Rechs, présidente de l’Organisation internationale pour les migrations au Niger.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations, entre 2017 et 2021, 666 victimes de la traite ont été assistées ou assistées en dehors des centres de transit de l’OIM Niger pour les migrants vulnérables, le centre géré par le gouvernement à Zinder, les victimes ont été enregistrées principalement à Zinder, Agadez, Arlit, Dirkou et la région de Niamey, selon l’étude, la traite des êtres humains est un problème de genre qui touche de manière disproportionnée les femmes et les filles, touchant 31 % des hommes et des garçons. L’âge des victimes variait entre quatre mois et 66 ans, avec une moyenne de 20 ans.

La plupart des victimes étaient des adultes (62 % avaient 18 ans et plus) mais les enfants représentaient 37 %.

« L’étude contribuera à renforcer les efforts de lutte contre la traite, y compris les efforts de sensibilisation et à fournir une assistance si nécessaire aux victimes de la traite », a ajouté le responsable de l’OIM.

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L’étude révèle également que la plupart des victimes viennent du Nigeria (56%), du Niger (23%) et d’autres pays d’Afrique subsaharienne, les victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle, de prostitution forcée et d’exploitation sexuelle intentionnelle constituaient la majorité (38 %), suivies par l’exploitation par le travail, le travail forcé et le travail forcé (21 %), tandis que 23 % des cas de traite se produisent aux fins de la mendicité.

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