Société

Les habitants de l’île de Warraq en Égypte refusent de transformer leur région en « Manhattan »

Les habitants de l'île de Warraq en Égypte refusent de transformer leur région en "Manhattan"

Les habitants de l’île de Warraq se sont réveillés un jour ce mois-ci sur les rives du Nil, à l’ouest du Caire, pour voir des employés prendre des mesures de leurs maisons en vue de leur démolition, ce qui a ravivé une vieille dispute entre les autorités et le peuple au sujet de la propriété des terres Warraq, « Les autorités ont donné quatre jours à certains habitants pour évacuer leur domicile », a déclaré à l’AFP un habitant de 50 ans, préférant ne pas être nommé. En conséquence, des manifestations ont commencé, entrecoupées d’affrontements et d’arrestations, depuis la mi-août, des plans de développement de l’île ont été révélés fin juillet.

L’île agricole, qui s’étend sur une superficie de 1 000 acres, est habitée par environ 100 000 personnes, dont la plupart sont des gens de la classe ouvrière qui se rendent quotidiennement en bateau dans d’autres quartiers du Caire pour travailler, il y a cinq ans, un différend a éclaté entre eux et le gouvernement égyptien à propos du projet de développement de Warraq en coopération avec l’armée, selon le ministre égyptien du Logement, Assem Al-Jazzar, l’état des bâtiments résidentiels vides dispersés parmi les terres agricoles se « détériore », notant que « les forces du mal sèment la confusion sur l’île d’Al-Warraq ».

En 2017, des affrontements ont eu lieu entre les forces de sécurité et les habitants de l’île dans le cadre des campagnes de l’État pour éliminer les empiétements dans le bâtiment, qui ont entraîné la mort d’une personne et des blessés des deux côtés, le gouvernement de l’époque accusait les habitants d’avoir construit des maisons « illégalement pendant plus de 15 ans » sur des terres agricoles, cependant, certains opposants aux expulsions ont souligné « le droit légal des résidents à (la propriété) de la terre ». L’éminent avocat égyptien Khaled Ali a publié sur sa page Facebook des « preuves », telles que des titres de propriété et un certificat de naissance pour un résident né sur l’île « il y a 100 ans ».

  La Cour constitutionnelle ougandaise rejette une requête visant à annuler la loi criminalisant l'homosexualité
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top