Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a salué les mesures prises par le gouvernement du Kenya pour résoudre l’apatridie à long terme du peuple Bemba au Kenya, « Une fois de plus, le Kenya a fait preuve de leadership dans l’objectif de mettre fin à l’apatridie dans le monde », a déclaré Caroline van Buren, représentante du HCR au Kenya. « Cette décision garantira que le peuple des Bemba obtiendra les droits qu’il mérite. Le HCR se tient prêt à soutenir ce processus.
Lors des célébrations marquant le 59e jour de la République du pays le 12 décembre, le président du Kenya, William Ruto, a annoncé que le gouvernement allait initier les modalités de reconnaissance du peuple Bemba en tant que citoyens du Kenya, selon le HCR, l’enregistrement et la délivrance de documents de citoyenneté individuels permettront au peuple Bemba de contribuer pleinement à la société kenyane et de jouir des droits humains fondamentaux sur un pied d’égalité avec les autres citoyens. Cela comprend l’accès à l’éducation, aux soins de santé, à la protection sociale, aux services financiers et au marché du travail formel, d’autre part, le HCR a confirmé qu’il continuera, avec ses partenaires, à fournir un soutien technique et opérationnel au gouvernement pour s’assurer que les résidents apatrides sont enregistrés en tant que Kenyans et leur permettre d’obtenir rapidement des documents, notamment des certificats de naissance, des certificats d’enregistrement et cartes d’identité nationales.
Ces dernières années, le Kenya a fait d’importants progrès dans les efforts visant à résoudre l’apatridie en reconnaissant comme citoyens des milliers d’autres personnes auparavant apatrides, notamment des Makonde, des Shona et d’autres communautés indiennes, cette dernière décision renforce l’engagement du gouvernement du Kenya à respecter ses engagements pris lors du segment de haut niveau sur l’apatridie en octobre 2019, le HCR encourage le Kenya à mettre en œuvre les engagements restants, notamment en adhérant aux deux conventions des Nations Unies sur l’apatridie et en entreprenant des réformes juridiques pour éradiquer l’apatridie au Kenya, des réformes majeures sont également nécessaires dans la loi kényane sur la nationalité et l’immigration afin de fournir un cadre juridique pour l’enregistrement des apatrides et d’étendre le mandat du groupe de travail sur l’apatridie.
