Les Africains vivaient et vivent encore peu, et endurent beaucoup d’épreuves de la vie, d’épreuves du temps, et de grandes calamités, jusqu’à ce que ce soit comme si la pauvreté avait résidé avec eux, ne quittant pas leurs demeures, ce qui les appelle à en sortir, haïssant rester avec lui, avoir envie de le quitter, fonder ses espoirs sur la satiété après la faim et la sécurité après la peur, comme quelqu’un qui est terrifié par quelqu’un qui l’attend et qui pourrait le surprendre devant lui ou par derrière, alors vous le voyez fuir en masse et seuls vers l’Europe vêtus de peur, comme si c’était la terre de l’espoir qui les nourrira après la faim, et les vêtira, et les sécurisera après la peur, et les protégera de la chaleur de l’été et du froid de l’hiver.
Mais dès que le voyage des papillons à la recherche de la vie commence, la mort commence à reprendre son souffle et à arracher les âmes, assoiffée d’enterrer un voyage qui a commencé par la pauvreté et peut se terminer par la mort ou un départ après lequel il n’y a pas de retour, et malgré cela vous les trouvez en migration, de quel enfer fuient-ils ?!, et à quelle vie aspirent-ils ? !, à la captivité dans les prisons ou à la noyade en pleine mer ?, La première chose à laquelle les immigrés en Europe sont confrontés est le danger de mort dans le désert avant leur arrivée en Libye. S’ils y parviennent, ils sont détenus dans des prisons difficiles à inspecter et à enquêter, où ils subissent diverses violations, en plus de celle la faim, la torture et la mort gratuitement, loin des regards du monde enchaîné du matérialisme et de la déshumanisation.
Les tragédies les plus graves sont celles auxquelles les enfants migrants sont exposés en raison de leur vulnérabilité aux dangers et aux difficultés auxquels ils sont confrontés que les adultes ne peuvent pas surmonter, alors qu’en est-il du bout des doigts et des pieds doux, car (23 102) enfants sur (256 000) immigrants ont migré à travers la Libye, de septembre 2021 à février 2022 après JC.
