Un scandale alimentaire éclate en Algérie, où des élèves ont été empoisonnés par des denrées pourries servies dans les cantines scolaires de plusieurs Wilayas, notamment dans le Sud du pays. Des professeurs, des syndicalistes et des parents ont exprimé leur colère et ont exigé une enquête immédiate du ministère de l’Éducation.
Ibrahim Zaidi, l’un des syndicalistes, a affirmé que certains cantines scolaires avaient reçu des repas en état de pourriture avancée, notamment de la farine, qui constitue l’un des principaux ingrédients de l’alimentation de base des élèves. Selon Zaidi, si les élèves qui ont ingéré cette « poudre toxique » n’avaient pas été bénis par la Providence, ils auraient été confrontés à une catastrophe sanitaire de grande ampleur. Les écoles concernées sont notamment celles de Constantine, Batna et d’autres Wilayas du Sud.
Ce n’est pas la première fois que les écoles algériennes sont touchées par des scandales alimentaires. L’année dernière déjà, des militants avaient alerté le ministère de l’Éducation sur la présence de poisson en conserve avarié dans les cantines scolaires. Ils avaient exigé des mesures strictes pour protéger la santé des élèves, mais leur appel avait été ignoré.
Les militants ont de nouveau appelé le ministère de l’Éducation à agir rapidement pour enquêter sur cette affaire et à prendre des mesures strictes contre tous ceux qui négligent la santé des étudiants. Ils ont également critiqué le retard dans le programme d’élargissement de la nutrition scolaire, qui est incompatible avec le discours adopté par le ministère. Selon eux, ce silence complice a conduit à l’hospitalisation de 95 élèves victimes de diarrhées et de vomissements à l’école secondaire de Constantine. Ces derniers ont été pris en charge par les services de protection civile et transférés à l’hôpital Didouche Mourad.
Face à cette situation dramatique, les autorités algériennes doivent prendre des mesures rapides et efficaces pour garantir la sécurité alimentaire des élèves et punir les responsables de cette négligence criminelle. La santé et la vie des élèves ne peuvent être sacrifiées sur l’autel de la corruption ou de l’incompétence.
