En Algérie, la mort d’une femme de 44 ans pendant le Ramadan a déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux. Cet incident tragique met en lumière la grave crise alimentaire que traverse le pays en raison de la corruption de ses gouvernants. En effet, les généraux ont détourné les richesses du pays, notamment les revenus de la contrebande de gaz et de pétrole à l’étranger, ce qui a provoqué une pénurie de denrées alimentaires et la propagation du phénomène des files d’attente dans tout le pays. Selon un rapport publié par le Programme des Nations Unies pour la nutrition, l’Algérie est l’une des régions les plus exposées aux crises alimentaires dans le monde.
La mort de cette femme est d’autant plus tragique qu’elle s’est produite pendant le mois sacré du Ramadan, censé être un mois de partage et de miséricorde. La victime était atteinte de diabète et vivait avec ses deux frères, également malades. Ils étaient seuls depuis le départ de leurs parents en 2004 et 2013. Les voisins racontent que la sœur aînée décédée était rarement vue et refusait de s’approcher de sa maison.
Cette situation n’est malheureusement pas un cas isolé en Algérie. De nombreux Algériens souffrent de la pauvreté et de la faim, jeûnant pour le reste de leur vie. Selon les témoignages recueillis sur place, la question de savoir s’ils pourront rompre leur jeûne et trouver de la nourriture pour le faire est une préoccupation constante pour eux. C’est le cas de Fatima, veuve et mère de cinq enfants, tous mineurs et handicapés, qui résume parfaitement leur situation : « Nous allons jeûner, mais nous ne savons pas quand nous allons rompre le jeûne et allons-nous trouver de la nourriture pour rompre le jeûne ou pas? »
Pendant ce temps, les généraux et leurs enfants mènent une vie luxueuse, détournant les richesses du pays au détriment de la population. La mort de cette femme de faim est un appel à l’action pour les gouvernants algériens, qui doivent prendre des mesures urgentes pour lutter contre la corruption et assurer la sécurité alimentaire de leur peuple.
