Economie

Nouvelle Algérie : Posséder des bananes en Algérie peut vous faire tuer

Nouvelle Algérie : Posséder des bananes en Algérie peut vous faire tuer

La nouvelle Algérie tant espérée n’est pas aussi rose qu’on nous l’avait promise. Les Algériens ont été choqués par l’obsession des prix élevés dès les premières minutes du ramadan. La banane, autrefois un fruit accessible à toutes les couches de la population, est désormais considérée comme un luxe réservé aux « hautes gommes ». Manger une banane dans la rue peut vous coûter la vie.

Les prix des bananes ont atteint des records inégalés depuis l’indépendance, mais personne ne sait pourquoi. Les commerçants et le gouvernement gardent leur bouche cousue, laissant les Algériens spéculer sur les raisons de cette flambée de prix. Les bananes, importées d’Amérique du Sud, sont pourtant un fruit de première nécessité pour de nombreux Algériens, en particulier les enfants et les personnes âgées, en raison de leur haute valeur nutritionnelle. Mais cela ne semble pas importer aux spéculateurs, qui augmentent les prix sans raison apparente.

Ces spéculateurs profitent de la confusion et de la controverse sur l’augmentation des prix des consommables, en particulier des fruits et des produits alimentaires. La loi de finances spéciale, qui devait protéger les consommateurs de cette hausse des prix, semble inefficace, voire inexistante. Les Algériens sont en colère, ils se sentent trahis par leur gouvernement, qui leur a promis une vie meilleure.

La banane, autrefois symbole de l’indépendance algérienne, est désormais un symbole de l’injustice et de la corruption. Les Algériens ne peuvent que se rappeler de John Morin, le Résident Général français, qui a su rendre la banane accessible à toutes les couches de la population. Mais aujourd’hui, le citoyen pauvre ne peut plus se permettre d’acheter une banane, considérée comme un véritable diamant.

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Les réseaux sociaux bruissent de blagues sur cette flambée des prix, mais la réalité est dramatique. Les Algériens souffrent, ils ont faim, ils sont en colère. Leur gouvernement doit agir avant qu’il ne soit trop tard. Sinon, le rêve d’une Algérie meilleure ne sera qu’un lointain souvenir.

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