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La libération du prêtre kenyan accusé du « massacre de Chakahola » au cours duquel 109 personnes ont été tuées

La libération du prêtre kenyan accusé du "massacre de Chakahola" au cours duquel 109 personnes ont été tuées

Les procureurs avaient demandé que la détention d’Odero soit prolongée de 30 jours afin que les enquêteurs puissent poursuivre leur enquête. Ils ont souligné que ce célèbre et riche évangéliste est « une personne influente à la tête de milliers de croyants » et « s’il est libéré, il est susceptible d’influencer les témoins », un tribunal a ordonné la libération sous caution de l’influent prêtre Ezequiel Odero, arrêté la semaine dernière dans le cadre d’une enquête sur la mort de 109 personnes dans la jungle du sud-est du Kenya.

Les enquêteurs soupçonnent que certains fidèles de son église New Life figuraient parmi les victimes du massacre de la forêt de Chakahola, l’affaire qui secoue ce pays religieux d’Afrique de l’Est depuis plusieurs semaines, plus d’une centaine de corps, pour la plupart des enfants, ont été retrouvés dans cette forêt de la côte kenyane, où il rencontrait des adeptes d’une dénomination évangélique dirigée par le révérend Paul Nthingi Mackenzie. Ce dernier appelait à la pratique du jeûne sévère pour « rencontrer Jésus » et il sera jugé pour « terrorisme » avec 17 autres personnes, les procureurs ont demandé une prolongation de la détention d’Odero pour une période de 30 jours afin que les enquêteurs puissent poursuivre leur enquête. Ils ont souligné que ce célèbre et riche évangéliste est « une personne influente à la tête de milliers de croyants » et « s’il est libéré, il est susceptible d’influencer les témoins ».

De leur côté, les avocats d’Odero ont dénoncé son arrestation sans « aucune preuve » ni « plainte ». « Parce que des informations insuffisantes ont été fournies sur l’enquête (…) je suis convaincu que l’État n’a pas agi de bonne foi en cherchant à le maintenir (en détention) », a déclaré le juge Joe Omido du tribunal de district de Mombasa, il a été libéré moyennant une caution de 10 000 euros, obligé de se présenter au commissariat une fois par semaine et empêché de s’occuper de l’affaire. Toutefois, cette démarche ne signifie pas l’abandon des enquêtes à son encontre pour « meurtre », « suicide assisté », « enlèvement », « extrémisme », « crimes contre l’humanité », « maltraitance d’enfants » et « fraude et blanchiment d’argent ».

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