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Le Soudan accepte la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant

Le Soudan accepte la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant

Samedi, le Conseil des ministres soudanais a décidé de retirer les précédentes réserves formulées par l’ancien régime des Frères musulmans au nom du pays sur la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant.

Les dispositions auxquelles le Soudan a retiré sa réserve concernent l’interdiction du mariage et de l’engagement des enfants de moins de dix-huit ans, énoncée au paragraphe 2 de l’article 21, ainsi que la garantie du droit des filles enceintes à l’éducation mentionné au paragraphe 6 de l’article 10.

Lors de sa session de samedi, le Conseil des ministres soudanais, présidé par le Dr Abdullah Hamdok, a accepté de retirer la réserve de Khartoum à ces deux articles de la Charte africaine des droits de l’enfant, en réponse à une recommandation du Conseil national de la protection de l’enfance à Khartoum.

L’approbation est intervenue à l’occasion de l’anniversaire de la Journée internationale de l’enfance, et après un mémorandum soumis par le Conseil national pour la protection de l’enfance, qui comprenait les faits de l’approbation de la charte et de sa date, et la confirmation des réserves par la session du Conseil des ministres n ° 160 de 2004 (sous le règne des Frères musulmans).

Le Conseil national pour la protection de l’enfance a affirmé la nécessité de lever ces réserves pour l’absence de leurs justifications, avec la ratification par le Soudan de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant de 1989, ainsi que pour le développement de la législation nationale au cours de la période écoulée, rendant l’existence de ces réserves vide de sens, en particulier à la lumière de la section droits et libertés du document constitutionnel de 2019. L’amendement 2020 en tant que cadre directeur pour la période de transition.

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Le mémorandum du Conseil national pour la protection de l’enfance a déclaré que les documents non divulgués concernent les droits fondamentaux des enfants, qui doivent être protégés et promus, afin de préserver les valeurs d’éducation sociale, de soins, de protection et de développement dans le cadre de la liberté, de la dignité humaine et des valeurs spirituelles de la société.

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